samedi 30 août 2008

Comme à la Rhodiaceta #2

* Bien arrivé à la Levallois, l'appart est vachement bien n'empêche.

* Les jeunes le soir sont habillés comme s'ils allaient à un entretien d'embauche. Peut-être même qu'en réalité ils passent des entretiens d'embauche à 22h à la terrasse des cafés?

* J'ai écrit une bafouille ici, depuis une bibliothèque, la même que là, tout de suite, pour le présent billet. Si t'es en manque, tu cliques.

* Terrifié à la vision de Joshua, premier film d'un certain Ratliffe, carrément angoissant et impressionnant. Debie à la photo comme souvent fait plaisir (même quand il éclaire de mauvais films de toute façon). Le nightshot sur la grosse télé familiale m'a terrassé.

* J'ai vraiment cru, au vu des dix-quinze premières minutes, que j'allais détester violemment Dans la ville de Sylvia. Et puis soudain un air de violon m'a comme happé à la terrasse du café, séquence (disons même séquences) prodigieuse(s) et soudain j'étais embarqué. J'ai évidemment rippé l'air de violon, il est beau à chialer, ce sera mon cadeau à l'essaim quand je récupèrerai une freeboîte à domicile. Pas encore vu En construction, du même José Luis Guerin, mais ça ne saurait tarder (je dois rendre mon papier pour FDC dans les temps!).

lundi 25 août 2008

Comme à la Rhodiaceta.

* Cette semaine je déménage, désolé donc pour tous les mails auxquels je ne répondrai peut-être pas, j'aurai du retard de toute façon sur tout et l'essaim bourdonnera probablement peu. D'autant qu'ensuite, il faut compter sur Free pour que je récupère vite une connexion. Autant dire que c'est pas gagné.

dimanche 24 août 2008

samedi 23 août 2008

Tipiak.

* J'écoute beaucoup Joan Jett, un best of (ouais, je sais, c'est un peu paresseux de faire ça), c'est souvent sublime.

* Bon mais l'essentiel : découvert sur le blog de '33 cette belle liste de """cinéastes""" signataires d'un texte anti-piratage. C'est la meilleure de l'année :


"Jean-Paul Salomé, Alain Corneau, Costa-Gavras, Jeanne Labrune, Jean Marboeuf, Christian Carion, Jean-Jacques Annaud, Bertrand Van Effenterre, Bertrand Tavernier, Dante Desarthe, Patrick Braoudé, Pierre Jolivet, Rachid Bouchareb, Michel Deville, Gérard Krawczyk, Jacques Fansten, Christian Vincent, Pierre Salvadori, Michel Andrieu, Véra Belmont, Bertrand Blier, Claude Lelouch, Patrick Bouchitey, Catherine Breillat, Pascal Thomas, Paul Boujenah, Jean-Loup Hubert, Gérard Jugnot, Philippe Lioret, Radu Mihaileanu et Jean-Jacques Beineix."



* D'ailleurs, pour pas mal d'entre eux, ils devraient déjà être surpris et à la limite reconnaissants qu'on puisse ne serait-ce qu'avoir l'idée, proche du happening, de vouloir pirater leurs dernières croûtes.

vendredi 22 août 2008

Yagottagetwi'mafriends.

* La séquence de A short film about the Indio Nacional dont je vous causais de façon un peu cryptique , eh bien la voici (merci à Greg pour ça, allez voir son blog mort-né pour l'en remercier).


Hum, par contre je sais pas bien pourquoi Viméo m'a viré la musique d'accompagnement, tant pis (j'ignore comment cette séquence fonctionne sans le reste du film, je crois pas qu'elle ait le même impact).


* Oui, c'était la semaine je ferme ma gueule et vous matez des vidéos si vous en sentez le courage.

jeudi 21 août 2008

De l'importance des vers de terre #4



* Ou bien en torrent aussi.

* J'ai déniché cette conférence ici, mais bon à part ça, sur ce site, côté films, y'a pas grand chose de rare ni d'étonnant.

mardi 19 août 2008

De l'importance des vers de terre #2

* Je vous avais déjà parlé de Claude et Lydia Bourguignon, ici.




lundi 18 août 2008

Shoot, shoot, don't talk.

* Beaucoup de mauvais films ces derniers temps, voire de très mauvais films. J'avais envie de faire une "Pièce à conviction #2" en scannant le désespérant article de Mad Movies consacré au pitoyable (mais anodin) Solitaire de Greg McLean, mais j'avais un peu l'impression de tirer sur l'ambulance.

* Plaisir de reprendre les Freaks&Geeks là où je vous les avais laissés, donc à l'épisode 14, réalisé par Apatow en personne. Épisode tragique, épisode sublime, belles et drôles respirations musicales entre les séquences très dialoguées (pas étonnant qu'on casse la guitare de celui qui triche et parle -- chante -- sur la musique), tu mesures la puissance de la série, sa résistance et au pathos et au pathétique à la séquence de l'enterrement du chien, qui malgré tout ce qui lui pend au nez, parvient à être bouleversante.

* Mais c'est peu en comparaison de l'épisode 15, beau à pleurer, sans doute un des plus beaux, l'écriture y est d'une générosité incroyable, subtilité de chaque instant, attention aux moindres personnages secondaires, Seth Rogen dans la fosse, le rire revenu de Neil, ce plan qui dit tout entre le Dr Shweiber et sa femme, à la fin, par un simple changement de focale, vous n'avez pas pleuré avec Neil qui se livre dans les genoux de sa mère? Vous n'avez pas rajeunit subitement, vous n'êtes pas devenu lui? Vous avez vu, toujours, cet immense respect, cet immense amour pour tous les personnages sans exception? La séquence d'intro, Bill dansant, dans un Not another teen movie, par exemple, pastiche d'une connerie abyssale n'ayant pas compris la moindre chose au teen movie, ç'eut pu devenir la base d'un gif d'avatar moqueur (vous connaissez sûrement le petit obèse qui danse comme un psychopathe?) sur quelque forum, on aurait coupé sur "les filles trouvent ça sexy", eh bien pas du tout, on laisse durer, et comme au temps où il s'habillait en Super Jaimie, Bill s'extrait du ridicule, en une si courte séquence, Bill devient en un sens beau, d'une sincérité pleine, en somme il n'y a pas de gags dans Freaks&Geeks, le père bourré qui se marre à la fin, c'est exactement ça, ce n'est définitivement pas une comédie, c'est un drame, mais un drame magnifique, humain et vrai, et tant pis si ça fait Marie-Claire.

dimanche 17 août 2008

samedi 16 août 2008

jeudi 14 août 2008

An afternoon at Raoul's #3

* Tu vas voir si Ruiz n'intéresse personne!

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mercredi 13 août 2008

An afternoon at Raoul's #2

* Autre bidule plus récent (2003), Une Place parmi les vivants, vaut à peine d'être mentionné. Un peu comme pour Les Âmes fortes, un de ses pires navets, on est dans du téléfilm qualité française, épuisé par la reconstitution en chapeaux mous, pesant, littéraire au pire sens du terme, étouffé et étouffant, récité sage...

* Oui, bon, d'accord, il faudrait sans doute que je voie cette série Chilienne, si j'en retrouve les liens, mais c'est vrai que sur la foi de ces films-là, on peut se laisser aller à penser que Ruiz à la TV dans les années 2000, hum, c'est pas tout à fait ça.

* Alors forcément, de frustration, je suis retourné faire un tour du côté des années 80, où fort heureusement il me reste encore bien des choses à explorer (voir un compte-rendu de mes précédents voyages, en janvier dernier) et il est vrai que le moindre plan du pourtant mineur Images de sable, coréalisé avec Nadine Descendre, met les machins récents à l'amende. Mineur peut-être seulement en façade, après tout, comme les châteaux de sable de Pieter Wiersma, en fait très raffinés bien qu'éphémères, la suite de fondus enchaînés finaux est à ce titre assez superbe, pourrait en remontrer à Georges Lucas, et n'est pas sans rappeler certains plans généraux oniriques des Destins de Manoel. D'où question : Wiersma a-t-il fait des décors de cinéma, pour des plans de coupe, et à plus forte raison pour Ruiz lui-même, outre ce documentaire?

* La voix off hésitante et fragile, versus l'allemand-anguille, de qui est-elle?

* Et puis Botaniques - La Classification des plantes, qui entretient une parenté avec Images de sable, également commande d'un magazine télévisé, également cette figure émaciée du "héros" de peu, ce Quixottisme, ce réel onirique, ce goût du décor carton-pâte dans le décor réel. Ni l'un ni l'autre, Sable et Botaniques, n'atteignent les hauteurs esthétiques du Château de Chambord des Divisions de la nature, mais on peut y songer, bien sûr.

* Sans brandir immédiatement Straub dès qu'on a un pano sur la nature, reste que j'y ai songé, un court instant.

* Et puis ce goût des voix, toujours ce goût des voix chez Ruiz, je suis sûr par exemple que dans Le Voyage d'une main c'est presque tout ce qui lui importe, film découvert aussi l'autre après-midi, film pas terrible en soi, malgré toujours ce sens du mythe, presque auto-parodique, les acteurs, qui jouent vraiment comme des pieds, n'ont de corps que par leur voix, leurs accents, leurs étranges dissonances.

* Jean-Bernard Guillard, par exemple (je pense à lui bien qu'il ne soit dans aucun de ces films), vous croyez qu'on le croise chez Ruiz parce qu'il joue bien? On le croise parce qu'il a un visage-masque et une voix incroyable.

* (Restait ça, en somme, le goût des belles voix, dans Chronique d'une mise en scène, faire parler les chanteurs, écouter leur timbre à nu)

* Pour l'illégalité promise, c'est un appel au crime : il se trouve que depuis janvier, de nombreux films de Ruiz entreposés à l'INA et uniquement à l'INA, des films complètement introuvables, invisibles, et qu'à l'époque je ne pouvais voir que sur VHS défaillante, ont été numérisés. Ce qui veut dire que lorsque vous les commandez à l'INAthèque, c'est un DVD qu'on vous laisse consulter sur place. Or ces DVD, je l'ai constaté par hasard un jour où une borne était défaillante et où j'avais recours au système B, ne sont aucunement protégés et tournent sur un ordinateur portable quelconque (les films sont divisés en plusieurs fichiers .mov de quelques centaines de mégas). Et sont rippables sur un ordinateur portable quelconque. Et vu qu'on n'a que peu de chances de voir débarquer un jour prochain une édition DVD des travaux de Ruiz à l'INA, je me disais comme ça que si quelqu'un...

mardi 12 août 2008

Raoul demain, si tout va bien.

* Là j'ai passé mon temps à répondre à des annonces pour des boulots plus ou moins honteux, donc bon, la flemme.

* Veuillez patienter, un opérateur va vous répondre.

lundi 11 août 2008

dimanche 10 août 2008

samedi 9 août 2008

À bord de la ligne 3, plus très loin de la station Louise Michel, vers 19h.

* Deux vieilles dames en tailleurs, mes nouvelles voisines en gros :

"Alors ça y est, Sarko, il est en Chine.
- Il y est déjà?
- Oh, il y est, il y va, je ne sais plus, de toute façon il ne reste pas longtemps.
- Ah oui, il y passe la nuit et il repart le lendemain, n'est-ce pas?
- Oui, oui... Oh le pauvre : il y a combien de décalage déjà?
- De décalage horaire, avec la Chine?
- Oui.
- Ah oui, il doit y avoir beaucoup, c'est pas très sain, il va le sentir passer, le jet-lag.
"
* La seule ironie, si on veut, c'est d'habiter rue Louise Michel à Levallois.

vendredi 8 août 2008

An afternoon at Raoul's #1

* Retour à la case INAthèque hier après-midi, suite à un post de l'aoûtien Noony sur son noir blog ornithophile, qui m'a redonné envie de fourrer mon nez dans la carrière du Ruiz téléaste. J'avais envie de sortir de la période que je n'ai d'ailleurs toujours pas fini d'explorer, la décennie 1977/1987, disons, avec les commandes INA et les expérimentations réjouissantes, formes courtes souvent, sérielles parfois, documentaires itou (chose qu'on oublie souvent avec Ruiz, qu'on relie plus facilement à la fiction). Et avec l'envie certaine de clouer le bec à ce bon Guigui, j'ai été zieuter des trucs plus récents. Je me disais : héhé, m'en vais bien le moucher, le Noon'z, y va voir qu'un Raul peut toujours inventer, bricoler, à la TV française de maintenant.

* J'avais tort.

* Grosses douleurs en effet en découvrant sa nulle Chronique d'une mise en scène, diffusée en 2006 sur Mezzo. J'y fondais beaucoup d'espoirs, du fait du titre bien sûr, mais aussi du descriptif déniché sur le site lecinemaderaoulruiz.com : "Ni documentaire, ni making of, voilà un film entièrement musical qui retrace la naissance d'un opéra (Médée de Michèle Reverdy, mis en scène par Ruiz)." Descriptif erroné en réalité, le film est d'une platitude formelle consternante, n'est absolument pas "entièrement musical", mais très classique alternance télévisuelle d'une voix-off narrant les circonstances et recherches préalables à la mise en scène de l'opéra, interviews fixes et frontalement cadrées, et extraits froidement captés, raides et sans vie, dudit opéra. Consternation à découvrir qu'un film sur la mise en scène ne le soit jamais, justement, mis en scène, et relève en fait pour l'essentiel du fort banal reportage. Finalement, le seul moment de mise en scène, et pour cause, est un extrait superbe, posé là un peu en bouche-trou, de la très belle Ville des pirates, que j'avais découvert justement à Villeveyrac, pendant mes vacances, et dont j'avais oublié de vous causer. Il se trouve que l'extrait en question, balade somnambulique jusqu'à la mer, je m'étais justement dit que je le déposerais un de ces quatre sur Vimeo, histoire de vous le faire partager. Bon, je le ferai donc, quand j'aurai le temps.

* En parlant de temps, il me manque présentement, donc ce post est à suivre dans les jours à venir, où je vous entretiendrai à coup sûr d'Une place parmi les vivants, d'Images de sable et de Botaniques - Classification des plantes, et peut-être d'autres trucs, de trucs illégaux, tiens.

jeudi 7 août 2008

L'Assaut coruscant de Santa Monica.

* Western lettriste sans prétention aucune (et self-recyclage) (je précise que Jiko trouve ça mieux sans le son, moi je n'ai plus d'avis du coup, peut-être qu'il n'a pas tort) :


mercredi 6 août 2008

Édifiant, non?



* Ah oui, sinon, ayé, j'ai trouvé mon nouvel appart', je vais résider par chez les Balkany. Damned.

* Pour Passemerveille, avec mes co-auteurs, on doit s'inscrire à la SACD, afin d'établir le partage des droits (car oui, on va toucher des droits d'auteur, excusez-moi j'ai envie de rire, disons qu'on va sans doute toucher, je sais pas moi, est-ce que quinze euros la première année et genre cinq l'année d'après, à partager bien sûr en trois parts, c'est trop gourmand?), et voici donc la liste des pièces à fournir :

o l'acte d'adhésion dûment complété, daté et signé
o une photo d'identité,
o une photocopie de la carte vitale,
o une photocopie de la carte d'identité (recto verso) ou du passeport,
o un relevé d'identité bancaire ou postal pour les règlements par virement,
o le règlement de votre part sociale, soit la somme de 48 € (par chèque à l'ordre de la SACD) qui représente la part sociale de la Société que vous allez acquérir.
* Ainsi une fois qu'on aura payé la SACD pour toucher une misère symbolique, on sera même déficitaires.

mardi 5 août 2008

Reprises.

* "Naïveté et symbolisme pompeux?" il demande, Thierry Méranger dans les Cahiers, et le bougre il confirme, il dit oui, oui, c'est pompeux, "indubitablement", mais on va pas blâmer le film pour si peu, non? Il faut pourtant être déjà bien généreux pour considérer qu'on est seulement dans la naïveté et le pompeux. On n'est pas loin du sol, en fait, dans The Savage Eye de Ben Maddow, Sidney Meyers et Joseph Strick, on est même souvent ras du caniveau si vous voulez mon avis. Le film fait bon ton ces temps-ci, où l'on redécouvre, eurêka l'eau tiède (again), les possibilités de l'hybridation fiction/documentaire. Cette audace mise à part, le film est peut-être des plus détestables croisés récemment en salle, nous sommes en plein dans ce que CdZ me semble-t-il dit récemment qu'il déteste en photo, "cette idée de la performance" comme il dit (et Kaherk ajoutait hier, "de l'exhaustivité", oui le film avait aussi cette prétention immature à l'exhaustivité), bon ce n'est pas ici dans la nudité que le film donne, un peu dans le trash quand même (obscénité profonde de la monstration voyeuriste de la misère et des accidents, caniveau vous disais-je, bizarrement Maddow, Meyers et Strick filment mille fois mieux les machines ou les mannequins en plastique que les hommes de chair et d'os, film monstrueusement puritain, sous son ironie soi-disant contestataire... et pour contester quoi? que le monde est monde? que l'homme est homme? que l'animal est animal? troublante séquence au cimetière d'animaux, quelques beaux plans, mais quel discours puant! quelle absence complète d'empathie, quelle absence complète d'humanité! gratuité, mépris, photos de mode me disais-je en sortant, et Kaherk semblait penser pareil, y ajoutant la musique lourde, lourde, comme mille chars d'assauts, pour enfoncer le clou), mais s'ils ne sont pas nus, leurs corps se doivent d'être suggestifs quand même, suggestifs malgré eux, objets de moqueries, remise en cause des virilités (la virilité en péril comme pire des monstruosités) dis donc lui il a la tête dans le cul de l'autre non? (comme dans cette séquence pathétique de Hancock, oui), et évidemment on n'est bel et bien jamais du côté de ceux qui sont filmés.

* Je parle photo parce qu'on y est finalement, ce n'est pas parce que les plans sont animés qu'on est vraiment au cinéma, d'ailleurs il n'y a rien de cinégénique, le son est coupé faute de sens, le sens est plaqué à même les images, c'est du roman-photo quelque part, hormis peut-être la séquence à l'église, impressionnante disons, qui déclenche le rire, mais a posteriori le rire mauvais, si j'ose dire, un rire de moquerie simple, un rire qui s'auto-rassure, qui dit "moi au moins je ne suis pas ainsi", un rire de protection, ironique, cynique, tant il est ici chic d'être misanthrope, et que donc je te feuillette mon album de photos glacées si fort signifiantes, noir et blanc contrasté, élégant, et que le monde est un enfer, et que Dieu, le jour où il a conçu l'homme, il a fait là sa plus grosse erreur (sic, c'est dans le film, textuellement, je vous assure)...

* Plus le film vieillit dans ma tête, plus il me dégoûte, plus j'ai honte d'avoir ri à certains moments.

* Je me disais aussi, ce qui est remarquable, c'est qu'on tient peut-être là l'antithèse parfaite du Nous d'Artavazd Pelechian, où à l'humanisme immense, élégiaque, et à la pulsation graphique proche de la transe (vous vous souvenez le flot d'hommes, comme une vague puissante et unie, défilant dans les rues, en déchirante procession d'hommage au mort?) répond une froideur hautaine et antipathique, et une sorte de propreté voyeuse, cet immonde paradoxe de magazine.

* Un texte inédit de Badiou, extrait du dernier numéro du Sarkophage (journal que je découvre et qui, après un rapide feuilletage et la lecture de deux trois articles, me paraît fort recommandable) :

lundi 4 août 2008

dimanche 3 août 2008

Le Ciel est plein d'yeux sanglants.

* J'ai perdu toute trace de la moindre copie du Ciel est plein d'yeux sanglants, mon maudit premier court métrage de fiction. Je ne sais pas ce que j'ai foutu, tous les fichiers sont marqués offline dans Final Cut, plus rien n'est trouvable, le fichier est entièrement corrumpu. Tout ce qui me reste, c'est une copie en .avi, complètement fusillée côté son par d'énormes parasites pfrut-pfrut-pfrut, dont j'extrais les captures suivantes, in memoriam.

* J'ai lancé un avis de recherche autour de moi, quand même, au cas où, si je le retrouve, je le mettrai ici (je suppose que la fac a une copie, quand même...).

















* L'adresse précise, difficile à trouver sur le site malfichu, pour signer la pétion F&G, c'est .

samedi 2 août 2008

Deux thunes dans l'bastringue.

* "Ah vous avez eu le fonds d'innovation? Pour un projet de série? Et il en est où alors, après deux ans?
- Dans les cartons, hélas, personne n'en a voulu. Pourquoi, vous pensez que ça pourrait intéresser XZFVThahahaPLOUPLOUM Productions?
- Oui, bien sûr, pourquoi pas? Envoyez-le moi! On ne fait pas que du documentaire, vous savez."

* Chiche!

* Que la sortie en salles du souvent beau, souvent émouvant All the boys love Mandy Lane ait été apparemment annulée me dépasse...

vendredi 1 août 2008

Mobilisation générale.

* Il semblerait qu'il n'y ait que 34 signataires à la pétition pour un DVD de Freaks & Geeks. C'est mal.

* Dis, si t'as un plan pour un appart' à Paris, T1 ou T2, faut me le dire, hein.