samedi 17 octobre 2009

Outro - La Dernière Danse.



* Le reste de la dernière livraison du Lonesome French Cowboy est à écouter ici. Mais c'est surtout celle-ci qui me retient.

* D'ailleurs, le nouvel album des French Cowboys, c'est bientôt, non?

jeudi 15 octobre 2009

Grand temps.

* Les Dragons, les Dragons, les Dragons... Il y a un moment où il faut que ça se finisse, et ce moment, c'est le 22. Il est temps. Les dernières embrouilles techniques, qui encombraient la ligne droite finale, ne sont plus loin de m'épuiser.

* Lu les deux premiers tomes de Kaos, de Tezuka, chez Cornelius. Comme toujours je suis impressionné par l'ampleur de l'univers, face à la modestie incroyable du trait et de la narration. Le secret, ici, c'est le in medias res permanent, on a toujours l'impression d'être à deux doigts d'être en retard sur l'action, dès la première page on se demande si c'est bien le tome 1, quand tout commence, il ne reste déjà "plus que deux épreuves" et dès la quatrième page, c'est déjà "la fin d'une amitié" annoncée en tête de premier chapitre. Et pourtant, cette amitié est déjà une évidence, et sa fin déjà une déchirure. Fascinant.

dimanche 11 octobre 2009

Post-scriptum.

* Qu'est-ce qui lui est reproché, finalement, à Apatow, sous l'étiquette bien utile du conservatisme, du familialisme? J'ai relu un peu le dossier au réveil, et j'en déduis qu'on lui reproche de n'être pas misanthrope, on veut que Sandler soit plus cruel encore, on veut que tous les personnages soient pleins de colère et d'amertume comme Eminem dans son caméo, on veut que les couples se déchirent, que ça clashe, que ça se haïsse, que ça ne veuille plus se voir, on souhaite, dans Les Cahiers du mois, des personnages égoïstes et mauvais, on redit le fameux et absurde "les gens heureux n'ont pas d'histoire".

* On dirait qu'il est inconcevable que la somme d'actions, de discussions, de reculades, d'avancées, d'hésitations, d'un personnage complexe, lorsqu'elle en arrive à la fin de son déroulé, ne puisse être vue autrement qu'en tant que morale. Je suis assez bluffé de lire qu'Apatow serait rétrograde, qu'il mettrait le couple avant tout, la famille avant tout (non, il met l'Amour et l'Homme avant tout, après qu'il le fasse habilement ou non c'est un autre débat, mais sur le fond moi je ne vois que ça). Si l'on réfléchit cinq minutes à la fin du film, Sandler avant toute chose est profondément déçu, déçu par celle qu'il aime, déçu qu'elle puisse aimer un con, et qu'elle rationalise plutôt que de suivre l'élan fou de son cœur ; Sandler ne sait qu'une chose, c'est qu'il l'aime, et l'amour est plus fort que la déception, il l'aimera au-delà, ne cessera de repenser à elle, elle l'accompagnera toujours, sera là ; et elle, il l'accompagnera aussi, c'est une marque au fer rouge qu'ils partageront ; certes les circonstances ternissent la belle, elle n'en sort pas grandie, sa maladresse est immense, Sandler en sort KO, complètement assommé, elle n'a pas mesuré les conséquences, elle lui a fait très mal ; et on le comprend et on compatit ; et à la fois, à elle, on lui en veut et on ne peut pas la haïr, on pourra continuer avec lui de détester Bana et dans le même temps accepter que la femme rêvée puisse aimer autrement, puisse désirer autre chose que la seule passion, ce n'est pas un point de vue a-romantique, c'est au contraire le point de vue d'un romantique blessé, à la fois précipité dans le mur du réel et lui-même en équilibre dessus. Briser un couple n'est pas l'Interdit, Apatow ne condamne pas l'adultère, au contraire il le comprend et l'interroge : il s'agit seulement de dire que ce n'est pas rien, et qu'il faudra d'abord en passer par une solution de compromis, que le bel irrationnel de l'Amour, celui qui seul vaut qu'on ait le cœur qui bat, évolue nécessairement à l'intérieur d'un espace rationnel, qu'il faut faire avec ; je ne veux pas parler de résignation, on peut décider de l'envoyer valdinguer, avoir un idéal amoureux et avoir la chance de trouver l'autre qui y est réceptif. Mais la décision de l'envoyer valdinguer signifie toujours déjà reconnaître qu'il existe.

* En somme, Funny People dit (je parle là simplement du fond, je maintiens mes réserves de forme) l'inverse de ce que Les Cahiers lui reprochent, raconte comme il est compliqué, comme il est héroïque, de résister au cynisme. Quand je lis dans l'article de Nicholas Elliott, vrai article de connard pour le coup, que les héros de 40 ans toujours puceau et Knocked Up sont "des amants si courtois qu'on se demande si de tels spécimens existent dans la nature", je me dis que cette résistance-là a de la valeur et de l'avenir.

samedi 10 octobre 2009

Les effets secondaires.

* Je n'avais pas vraiment prévu d'écrire quoi que ce soit ici sur Funny People, je pense que l'essentiel je l'ai dit sur le forum de FDC, où j'écris ceci, que c'est le film le plus proche de Freaks & Geeks, dans l'intention, dans son envie d'accéder à l'âge adulte, mais que quelque part, le film me paraît un peu forcé, qu'il reflète une envie d'atteindre une profondeur davantage qu'il l'atteint réellement, que son projet déborde un peu trop, qu'il n'y a pas la belle simplicité de la série, les ruptures de ton dont tout le monde parle sont un peu métronomiques, à mon goût, dans F&G ça s'opérait par subtils glissements de terrain, là Apatow vise à la grande forme, on le sent, et à mes yeux il s'y égare un peu, fait un peu le coq. Je ne dis pas que le film est véritablement prétentieux, ni qu'il est raté, il est souvent beau, souvent juste, souvent émouvant, je pense bien qu'il est sincère, mais moi qui pleure à chaque épisode de F&G je n'ai jamais retrouvé cette émotion-là. J'ai un peu l'impression que le film en fait trop, trop dans son écriture, trop dans ses intentions et surtout trop dans sa mise en scène. La photo de Kaminski se la joue, certains plans me paraissent gonflés pour pas grand chose (le travelling final, par ex), on est loin de la rigueur sans ambages, et pour le coup désarmante de simplicité, de la série, qui reste pour moi le sommet de la carrière d'Apatow (les épisodes qu'il réalise lui-même sont d'une sobriété incroyable). Ici, c'est très inégal, on a du champ/contrechamp plat, et puis soudain des plans qui se posent là, qui veulent se montrer plutôt que de montrer ce qu'ils contiennent... Le film aurait à mon sens gagné à être plus resserré, plus concentré, peut-être plus pensé. J'ai eu parfois la désagréable impression d'un film de scénario, un scénario remarquable à plusieurs titres, certes, très technique en somme, un scénario qui sait varier le ton dans une seule et même scène, dans un seul détail parfois (le coup du portable pendant Cats, c'est parfait, le contre-champ est rythmé parfaitement, préparé par l'axe du regard déjà en errance hors de l'écran, on ignore où, il ne regarde pas quand on lui dit de regarder, à la rigueur ça fonctionnerait presque même mieux s'il ne parlait pas ensuite, que ce seul désintérêt suffise) ; et parfois au contraire l'impression d'assister à un premier montage, que le film était à deux doigts d'être immense, mais qu'il était paradoxalement à la fois trop calculé et trop lâche (comme on dit d'un noeud qu'il est lâche, pas dans le sens de peureux).

* Voilà ce que j'en disais donc, et je comptais en rester là. Et puis il y a eu depuis la lecture du dossier des Cahiers du mois, qui m'a tout simplement rendu furax, par sa bêtise globale (je mets, disons dans le doute, à part le texte de Bozon, qui n'est pas sans intérêt, mais qui ne me semble au final jamais parler d'Apatow), par son acharnement à tenter d'inventer une contre-hype, qui n'est pas condamnable en soi, mais qui sonne ici tellement pré-fabriquée et mensongère, qui relève du "coup", qui n'a en outre pas le courage de son opinion, voir le papier de Garson, par exemple, qui commence timidement par se dédouaner, qui dit le cinéma d'Apatow est misogyne mais pas pour les raisons banales que vous croyez, il faut être beaucoup plus intelligent que vous le croyez pour le voir, et je m'en vais vous démontrer en quoi, et bien sûr je le ferai par omission, par du listing, indéniable de fait, puisque j'ai listé ce qui m'intéresse, et ai omis ce qui ne m'arrangeait pas. Malhonnêteté évidente d'un tel procédé (le papier de Bozon y passe d'ailleurs aussi, qui commence par dire en quoi Apatow et Hughes ne peuvent être comparables puisqu'un listing prouve bien qu'ils ne sont pas similaires, merci La Palisse).

* Qu'on se comprenne bien : je ne suis pas là pour ajouter ma touche aux lauriers que la critique française tresse sans doute exagérément à Apatow, je suis loin d'être aveuglé par tout ce qui porte sa griffe, j'aime the 40 year old virgin, même si je l'ai vu depuis un peu trop longtemps pour en bien parler, je n'ai aucun souvenir de Knocked Up, sinon qu'il m'avait déçu et globalement embarrassé, je crois bien, et pour Funny People voyez plus haut. Mais vous voyez d'ici mes gros sabots galoper : Judd Apatow, c'est aussi et surtout Freaks & Geeks (et par extension Undeclared, même pas mentionné d'ailleurs dans l'intégralité du dossier, qui en passe pourtant par des inédits dont il ne touchera d'autre mot qu'un vague pitch, The TV Set ou Kicking and screaming, par exemple -- enfin non, soyons juste, sur Kicking and screaming, Tessé, qui signe dans ces pages son pire papier à ce jour, et il fallait le faire, le type a en la matière du métier, se sent obligé d'ironiser "réalisée par le fils de Bob Dylan (American Pie 3, quand même)", pour ce qu'on en a à foutre...) et c'est aberrant si l'on décide de réfléchir à Apatow de n'en rien faire, de ce sommet, de n'y voir qu'un vivier à acteurs comiques (ah bon?) ou, pire encore, qu'"un film de campus étiré" (ah bon??), qui n'aurait pour projet que de "ressasser ad nauseam les tourments névrotiques et sexuels de jeunes gens ordinaires" (Tessé, toujours, bien sûr, qui assurément n'a pas dû voir la série, ou s'il l'a vue c'est que véritablement il devrait se reconvertir dans la boulangerie, au moins il serait utile à quelque chose, "pain gratuit et obligatoire" comme disait Jules Renard, là ce serait une noble cause). Mais c'est que l'usine à listings se casserait la gueule en beauté, plus aucun ne tiendrait le coup, plus aucun reproche ne se vérifierait, la belle cohérence thématique bricolée de toutes pièces avec du mauvais scotch, pour les besoins du "coup anti-hype", se décollerait d'un coup, il faudrait admettre qu'Apatow sait écrire des personnages féminins, qu'il ne passe pas son temps en-dessous de la ceinture, que le drame derrière le rire est un territoire qui lui est familier, que Hughes est un fantôme omniprésent, et surtout, surtout, surtout, qu'Apatow sait, ou pour le moins a prouvé qu'il savait, mettre en scène, et pas qu'un peu. Je ne vais pas ressasser ce que j'ai déjà écrit un peu partout au fil de L'Essaim sur la rigueur magistrale de la série, sur son intelligence esthétique, je vous laisse revenir de vous-mêmes en arrière si ça vous amuse. Mais à lire à quatre ou cinq reprises des affirmations péremptoires du genre "les effets de mise en scène ne sont pas le fort d'Apatow" (dixit Garson) (c'est quoi les "effets" de mise en scène? c'est grave docteur?), j'avoue que j'étais à deux doigts d'extraire un best-of des dix-huit Divx que je relance régulièrement avec toujours autant d'amour (je le ferai pas, voyez plutôt la série que des fragments).

* Numéro globalement à chier, par ailleurs, que ce 649. L'illusion du 648 n'a pas duré longtemps. Toute la partie finale, sur Fellini, on dirait que ça a été compulsé pour une brochure d'Agnès B. ou un supplément Libé (le plus comique étant bien sûr l'encadré minus "J'aime Fellini, par David Lynch").

* On me tape pas mal sur les doigts alentour, d'avoir laissé entendre que Fish Tank m'a bien cordialement repoussé. J'ai essayé d'expliquer un peu à L., à Kaherk, à Guigui, mais c'est pas facile ; Kaherk me dit qu'à son avis le problème c'est davantage moi face au film que le film lui-même. Ça me va très bien mais ça n'explique pas grand chose. Pour résumer rapidement, je trouve que le film porte bien son nom, que c'est le principe de l'aquarium dans un restaurant, avec ses plantes exotiques, son naturalisme qui tourne en rond, ses belles couleurs, ses plantes exotiques, et si l'on tape sur la vitre, ça s'agite. De temps en temps, on ouvre la trappe et avec elle la porte du suspense : bouffe pour poiscaille ou épuisette fatale? Même sentiment, en somme, que devant 4 mois, 3 semaines et 2 jours, cette immonde petite chose qui assimilait un fœtus à une assiette de rognons souvenez-vous, et qui travaillait à piéger son spectateur comme on met un ver à l'hameçon, multipliant les faux suspenses jusqu'à faire espérer le dérapage (à la Haneke, en gros, souvenez-vous la lumière vacillante dans le couloir, ayez peur, l'ampoule est naze). Fish Tank n'en est pas à ce point, je l'admets volontiers, mais quelque part je le trouve plus sournois, parce que plus habilement emballé, photo sublime de Robbie Ryan (qui avait fait celle, très belle aussi, d'Isolation) et 4/3 très bienvenu ; ça a en somme quelque chose à voir avec la tortue dans la baignoire de Naissance des pieuvres, cette manière d'appâter, de promettre qu'on va souiller, de dire "si ça dure, c'est que ça va mal se passer, ne partez pas" (du coup, ça n'a pas manqué, je suis parti au bout d'une heure vingt, manquerait plus qu'on me donne des ordres au cinéma), peut-être pas cette fois, mais soyez-en sûr, quelque chose arrivera dans le film, quelque chose de cet ordre, un viol peut-être, une agression, une mort, vous resterez n'est-ce pas, quand ça arrivera? Moi je serais resté si par exemple la magnifique séquence où toutes les ados chantent et dansent ensemble, un peu mollement, avait pu durer un peu. Mais évidemment la séquence doit s'achever sur un zen pété, on se croirait en France soudain, au cinéma français, il faut que l'adolescente fasse la moue et pète un nez. De même qu'il y a quelque chose de beau dans ce que Mia danse mal mais avec ferveur -- mais alors pourquoi filmer le moment où elle danse pour lui comme un lap-dance? Pour récompenser de l'attente? Et évidemment, deux minutes après : "Tu sais que je voulais t'avorter?".

* Là-dessus, c'est beaucoup plus compliqué de parler du Rivette, qui lui n'a rien de prévu, n'a pas "d'effets de mise en scène" précuits, n'escompte pas à la grande forme, ne piège personne, dérive au contraire à vue sur un scénario sans boussole, au seul service d'une mise en scène d'une ampleur époustouflante, ramenée à l'étroitesse évidente de ses moyens d'action. C'est un film de moments, volatil comme le souffle qui gonfle et dégonfle la toile cirée bleue du chapiteau lorsqu'elle et lui s'assoient dans les gradins et que la caméra semble flotter légèrement sur leur trouble, incertain et changeant comme ces lumières qui, allumées puis éteintes, redécoupent alternativement un plan-séquence nocturne dans ses différentes profondeurs, organique et concret comme le son mat et fragile des numéros de Wilfried... Il faudrait parler du film en l'ayant sous les yeux, j'ai l'impression qu'on ne peut en parler qu'avec qui l'a connu, un peu comme c'est le cas des personnes qui comptent vraiment ; mais il ne passe déjà plus nulle part. Dépêchez-vous si vous savez où le voir.

jeudi 8 octobre 2009

Writing the werewolf.

* J'ai plein de choses à écrire sur le sublime dernier Rivette (je ne suis pas rivettien, pourtant) et le dégoûtant Fish Tank, mais le temps me manque.

* Pour patienter, écoutez l'immense Michael Hurley raconter d'où lui est venu The Werewolf (que vous pouvez réécouter ici).

mercredi 7 octobre 2009

Singularités.

* Je ne savais trop quoi en penser en en sortant, du Oliveira, je me demandais si on n'était pas dans un cas un peu similaire au dernier et catastrophique Raoul Ruiz, un film en roue libre, sauf que voilà, Oliveira ce n'est pas Ruiz, c'est quand même autre chose, c'est quand même au-delà, disons que Ruiz a une grosse décennie de pur génie, au milieu d'une filmographie très inégale, quand Oliveira me semble davantage constant...

* Puis plus j'y pense plus je l'aime. Pour le coup le cliché journalistique du "film vert" par un centenaire faisait sens, ce romanesque complet, romantisme absolu, presque naïf, la jambe levée en l'air lors du baiser hors champ, etc. Naïveté de jeune homme ; d'ailleurs le personnage féminin existe peu, ou disons n'existe qu'un peu, mais quand il existe on touche au sublime, la marionnette sans fil finale évidemment, mais aussi, et surtout, l'œil qui se faufile entre les plumes bleues, mutin, coquin, tricheur ("Ah c'est vous que j'aperçois depuis ma fenêtre?"), on dirait l'Angiolina de Matzneff.

* Mais surtout ce plan qui me revient, qui vaut à lui seul toutes les tentatives un peu ratées de télescopage des époques de son Christophe Colomb, que je n'aime pas trop, ce plan donc au port, ce plan large du numérique le plus métallique qui soit, les lumières de la ville dans leur scintillement numérique lointain, comme sorties du court métrage d'Akerman dans la baie de Shanghaï, en vérité j'ai surtout pensé à Othon, qui est pourtant le Straub que j'aime le moins, celui avec lequel on m'avait traumatisé à la fac et que je ne sais pas regarder, disons que je ne sais pas voir, comme on dit voir en peinture, seulement pour de mauvaises raisons, qu'on ne m'a pas laissé voir et que je suis toujours incapable de voir, du coup, à Othon donc, mais un Othon comique, cet homme qui passe pour son chapeau, puisqu'on parlait de Ruiz plus haut, ça a à voir avec les séquences sur les quais dans Les Trois Couronnes du Matelot, quelque chose de similaire, d'aussi cheveu sur la soupe, et pourtant de mille fois plus simple, ce que Ruiz met cinq ou six ou sept plans complexes à atteindre, avec lentille fendue et filtres et badigeonnage d'objectif, Oliveira sait le faire en un plan, drôle et touchant, d'une modernité incroyable. Je me disais donc ce soir, en me trompant sans doute, quitte à donner le bâton pour me faire battre, que ce que j'aimais chez Oliveira, c'était en quelque sorte la rencontre de Ruiz et de Straub (je l'avais déjà pensé devant le Miroir Magique, je le pense de plus en plus) ; sans pour autant que ce soit de la copie ou de l'hybridation, comprenez-moi bien, je parle de ma subjectivité propre, voilà tout.

* Belle idée, dans District 9, que les aliens et les humains se comprennent sans traduction. C'est ce qui m'a le plus marqué, je crois, ce que je trouve le plus beau, le plus émouvant.

jeudi 1 octobre 2009

Le camp.


* C'est l'installation d'Ariane Michel pour la nuit Blanche de samedi, à L'Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs, 31 rue d'Ulm. Je n'y serai pas, hélas, mais si vous y êtes, racontez-moi.