lundi 28 décembre 2009
mardi 22 décembre 2009
mercredi 2 décembre 2009
Décembre (explose en plein vol).
* Ça me manque, alors je cherche une alternative compatible avec mon emploi du temps rétréci pour continuer ce blog. J'essaie, enfin je lance l'idée, on va voir, un post mensuel en forme de work in progress, qui évoluera donc au fil des jours, d'abord juste notes pour finir j'espère sous forme de texte. Un truc à suivre, donc, connectez-vous de temps en temps, ça peut avoir évolué. Je mettrai les ajouts en gras.
Les Dragons n'existent pas
"Dans l’histoire économique et sociale mouvementée des Ardennes, trois luttes contre des dragons racontées par les ouvriers.
Ceci n’est pas une légende."
Un documentaire écrit par Guillaume Massart, Adrien Mitterrand, Nicolas Laussen et Laurine Estrade
Mis en scène par Guillaume Massart
Musique : Tympanistan
Produit par Guillaume Dreyfus, Black Bird Productions.
(merci à Julien Meunier/Jiko pour le visuel)
* 20 minutes de bootleg un peu pourri du dernier live de Dominique A.
* Marrant comme Entourage se vautre quasi-à chaque fois qu'elle veut montrer des extraits de faux films, à chaque fois qu'elle veut "faire cinéma", parce qu'elle est déjà mise en scène, en vérité même parfaitement mise en scène, parce qu'il n'y a plus de saut qualitatif TV/ciné, aux États-Unis j'entends. Reste la débauche, pour simuler, la machinerie mise en avant : les travellings circulaires, donc, et les ralentis. La télévision prend sa revanche sur le cinéma, lui fait la nique, voyez le dernier épisode de la saison 4, qui assume enfin que ces faux films étaient vraiment moches, le ridicule consommé de Medellin. Je ne suis pas sûr que c'était prévu ainsi d'entrée de jeu, souvenez-vous au moment du trailer, qui était déjà ridicule, et devant lequel les personnages pourtant s'extasiaient. Peut-on supposer que les scénaristes ont changé d'avis en découvrant les images? Problème de l'idée moderne de cinéma, floue, quand la modernité télévisée est devenue une évidence. Contre-exemple : ce qu'on voit d'Aquaman est mille fois plus enthousiasmant que ce que j'ai pu voir d'Avatar. Ajout : l'épisode 5 saison 5, avec les mushrooms, coup de génie, magnifique.
* On va à la pioche aux aides aux financements comme on se rhabille. On pense à qui on drague. On sait qu'on lui ment, qu'on veut juste un coup d'un soir, mais on lui promet toute une lignée de beaux enfants bien élevés qui iront à Henry IV. Mais en fait on veut lui faire les poches.
* La première des Dragons aura lieu le 18 décembre. Elle sera super-private, sur invitation, VIP, parce que la salle est trop petite. Je me rends compte qu'on peut la remplir bien quatre ou cinq fois rien qu'en vidant nos carnets d'adresse, cette salle. Vivement la deuxième, du coup! (qui ne sera pas à Clermont-Ferrand, on n'a pas été pris)
* Dès le chromo seventies très Frissons, le glow, la surcharge de décors, le tour du propriétaire, on sent que The Box ne mène à rien, qu'il n'aura à dire que l'échec désormais évident de Kelly à trouver quoi ajouter après Donnie Darko. (ça commence en copiant les seventies, ça finit comme un mauvais film français de genre, lapilassade vous me direz, citation de 2001 comprise) (où Kelly devient Kounen) (triste) (sans parler de la pauvre misogynie avouée du film)
* Black Swan au théâtre de la ville. Les perches dans le noir. Tous les sons qui débordent la musique, pieds glissant au sol, crissements des perches, respirations. Gilles Jobin : "Don't play with the rabbit, just move it".
* Le Vice-Consul. (à suivre)
* Écriture documentaire, le dossier de Positif, l'interview de Claire Simon notamment, quelqu'un connaît le bouquin chez Addoc "Anticiper le réel"? Ça vaut quoi? Et les autres livres Addoc? (horrible papier sur le documentaire animalier) (recopier les passages sur l'ébahissement enfantin en art, dans le programme de Black Swan, à opposer aux conneries de ce papier) (oh les ombres de chevaux à la fin de Black Swan)
* XXI versus Le Tigre, beau papier sur le curé africain dans XXI. Lire les pages de Guibert. C'est le dernier Tigre bimestriel, c'est un beau Tigre en l'occurrence, vraiment vraiment beau, peut-être plus beau que réellement consistant, disons que c'est un départ en fanfare. Je remplirai l'interview graphique, peut-être je la scannerai ici.
* Du blues.
* L'EP des French Cowboys est je crois un peu nul, mais je vais réécouter.
* Heureusement l'EP Kick Peplum de Dominique A...
* À l'origine, de Giannoli, film étonnant, Jiko dit que ça finit chez Spielberg, il exagère, mais ça finit au moins en série américaine et c'est beaucoup. Il y a parfois des relents de film avec Daniel Auteuil, mais Giannoli se débrouille suffisamment bien pour qu'il n'y ait en fait pas Daniel Auteuil au générique. Première fois aussi que le "d'après une histoire vraie" a sur moi tant d'impact, qu'il a une réelle utilité dramatique. Film non pas sur le culot, ç'aurait été trop facile, mais film sur l'ébahissement de la fiction, justement, sur le désir de fiction, les dernières séquences à ce titre sont sublimes, puisque la fiction est achevée, l'Amérique est là. Le devenir héros.
* Alors que dans Clones c'est le re-devenir héros qui est en question, et redevenir héros c'est être ridé, amoché, avoir son marcel déchiré, Bruce Willis le sait très bien. C'est abolir la synthèse, revendiquer sa gueule, être un corps. (c'est sûrement pour ça qu'a priori je m'en fous, d'Avatar) (Clones sinon est un peu nul, mais quelque chose est beau dans le retour du héros essoufflé) (manque d'imagination sinon ou volonté réelle que, dans un monde où tout le monde a des super-pouvoirs personne ou presque ne s'en sert, et chacun fait vaquer son avatar au boulot, en gros tout le monde joue sagement aux Sims?) (et quand les Clones sont in fine déconnectés, pas de perte humaine? y'a pas de Clones chirurgiens ou conducteurs d'avions? allons...) (le monde entier est une rue de New-York)
* Questions de fiction tout au long de RAPT aussi, questions de non-héroïsme en vérité, toujours cette rencontre entre le théâtre et le cinéma, ce sur-récité et pourtant très juste qui est la patte de Belvaux. Mise en scène souvent impressionnante de rigueur, de sècheresse. Quand j'y repense, plusieurs jours après, biarrement, je pense aussi à Go Fast. Qui n'a pourtant rien à voir.
* Jennifer's Body, RAS, rien à voir, rien à raconter, Rien A Secouer.
* Neveldine et Taylor sont des esthètes, ils n'ont que ça, de l'image à balancer, une éjac faciale d'images, trois tonnes d'images, montées en vrac, on dirait toujours qu'ils veulent saouler l'œil pour coucher avec, avec Gamer on se demande même s'ils ne mettent pas la drogue du viol dans le verre. Le film n'a rien à dire, mais n'arrête pas de se montrer, c'est un vrai film de pute. La séquence de danse est éblouissante. Le tout reste très idiot, presque inregardable mais aussi fascinant.
* Le Star Trek d'Abrams, presque un idéal de pop-corn. Plaisir de regarder ça, sourire figé aux lèvres, en n'attendant pas Avatar.
* Gérer l'envie=déléguer?
* Rêves de tournages, mais toujours pas de nouveau film.
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(à venir)
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