dimanche 23 janvier 2011

Voir s'émouvoir.

* Pur plaisir du mouvement, bonheur d'animateur, vertiges réels de la mise en scène. Je ne comprends pas que tout le monde semble traiter Arrietty comme du Miyazaki light, comme si le problème venait de l'ampleur du scénario, comme si l'ambition ne pouvait venir d'ailleurs. Le générique final à lui-même, si l'on arrive à passer outre la musique insupportable, vaut pour témoignage d'audace gigantesque, nulle émotion d'animation similaire depuis Ponyo, on joue dans la même cour, celle du détail souverain, du simple plaisir à voir bouger. Je repensais devant le film à ceci :



à ce plaisir pur-là, le plaisir d'échelle, de simplement voir se mouvoir, jubilation qu'un monde soit, qu'il prenne vie, réellement, naïveté sublime, sans clins d'œil post-modernes, formidablement anachronique.

* Mais je ne dis pas sus au post-moderne nécessairement, par exemple j'ai découvert ça à Lille :

et c'est épatant (Chitra Ganesh).

* J., d'un film enduré, subit, dit qu'il est "vexant". En ce sens, Sur 12 Décembre - Je voudrais vous entretenir d’un cinéma social plus défini, de Jean-Baptiste Leroux, est terriblement vexant.

4 commentaires:

Charly a dit…

Eh ben !

GM a dit…

Ben quoi?

Griffe a dit…

ça y est, de retour ? Marre de se faire enculturer ?

GM a dit…

Que oui!