samedi 7 janvier 2012

Bzz bzz.

* Est-ce qu'on peut enfin considérer que c'est la reprise des Mouches ? Il faudrait pour ça reparler un peu de cinéma.

* Je reprends les Mouches parce que je manque de temps. TF me le prend, Facebook me l'engloutit dans le néant. Je compte bien tuer le second, lentement. Mais je ne peux pas ne plus écrire. Je ne me sens plus d'écrire dans des colonnes critiques, pourtant. Les organes critiques qui m'ont accueillis, parfois longuement, parfois très ponctuellement, et je leur en suis reconnaissant, si j'éprouve pour eux tantôt de l'attachement, il faut admettre que bien souvent je ne m'y reconnais pas. Tout comme je ne vois rien qui m'excite dans quelque revue que ce soit - elles auraient toutes plutôt tendance à m’écœurer. L'actualité ne m'intéresse désormais que très peu et j'ai ce problème qu'à force de le pratiquer, le documentaire occupe l'essentiel de mes pensées cinéphiles. J'ai de moins en moins le réflexe de prendre le temps de regarder une fiction, convaincu que le documentaire est un territoire encore trop chichement exploré. En la matière, moins encore de boussoles qu'en fiction : les revues et blogs qui en traitent sont bien souvent ineptes, ou bien collés au sujet pour le sujet, ou encore à des thèses trop comolliennes pour être intéressantes. JV avait sûrement raison de m'attaquer sur les histoires de conflit d'intérêt (je les vois à l’œuvre partout, ces conflits-là, au quotidien, dans ce milieu minuscule qu'est le cinéma français subventionné, copiné, etc.), HK aussi d'ailleurs, qui ne comprenait pas que je puisse continuer à être "officiellement" critique et cinéaste et producteur. Triptyque sera très prochainement présent sur les fronts théoriques, parce que je persiste à croire que Ruiz avait raison de me conseiller d'être à la fois dans la théorie et dans la pratique, de nourrir l'une de l'autre et inversement. On a cette "conférence" au LU, on pense à faire d'autres interventions dans l'année et il y a d'autres projets. Je ne suis pour ma part plus critique ; de toute façon je ne saurais plus l'être.

* Mais je ne peux pas m'arrêter d'écrire. Ce sera ici, en attendant.

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