* La chose qui frappe à première vue, je dis bien à première vue car l'impression ne tient que quelques secondes, c'est la proximité disons de motif entre Water in milk exists de Lawrence Weiner et le nullissime court métrage de Larry Clark de l'anthologie foireuse Destricted.
* Ça ne tient qu'un temps car Clark n'a aucun projet, aucun projet narratif, aucun projet de cinéma, disons qu'à la rigueur il a le projet de se rincer l'œil (pourquoi pas), projet de vidéosurveillance encore, la chair est triste et grisâtre, les zooms dégoûtants, du fond de bidet de télé-réalité élevée au rang de cinéma par le seul effet de signature. C'est même pas basiquement thanatos versus eros, vu le peu de considération de Clark pour le sexe, pour le plaisir, pour la jouissance, mécanique, mécanique-nique-nique (ça rappellera peut-être quelque chose à ceux qui suivent ce blog). Il n'y a pas de beauté.
* Sur Weiner je ne sais pas encore écrire. Sinon qu'on peut dire que la beauté y règne (je ne parle pas nécessairement de beaux corps, qu'on se comprenne bien, ce n'est pas ça, les acteurs de WIME ne sont pas particulièrement beaux, ils ont des boutons sur les fesses, etc., mais ils sont beaux quand même). Il faut que je revoie encore, celui-ci bien sûr et l'autre dont le titre m'échappe, ce film tout vert, très beau.
samedi 18 octobre 2008
Laid ou lait.
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