* Le sommet de cynisme du dernier épisode de la saison 7 de Seinfeld, lors de la mort de Susan, m'a pas mal secoué. Il est en un sens logique, mais m'éloigne un peu des personnages, me les rend violemment moins sympathiques. J'avais donc très peur. Mais bizarrement, l'hommage à Marjorie Gross à la fin du premier épisode de la saison 8 permet de contrebalancer: quel culot d'écrire de tels épisodes sur la mort après le décès d'une des productrices de la série! Comme d'habitude avec Seinfeld, cette articulation très étroite entre le processus d'écriture et les épisodes frappe. Il y a une porosité qui n'a même pas besoin d'être dite, on la sent, cette articulation, on la sent, cette contamination. À partir de l'épisode de mise en abyme de la série dans la saison 4, de toute façon, il y a la fascination d'un système qui s'auto-alimente, régulièrement la série se permet des private jokes avec le spectateur fidèle, limite on se fait tout petit, tant on est impliqué, on admire et on partage. D'où la violence de ce cynisme. Quelque chose qui rappelle en un sens ce que disait David Chase des Sopranos, qu'il devait régulièrement rappeler que Tony était un salopard capable des pires crimes, pour l'éloigner au moins un peu, au moins un temps, de la trop grande empathie du public pour lui. Ne jamais oublier que Jerry est un sale type, au fond (pas un criminel, évidemment, mais un sale type quand même).
* On n'a pas eu la résidence de montage. Grrrrr...
* Manque notamment à la discographie des Violent Femmes d'hier un album intitulé Something's Wrong, sorti en 2001, et qui compile des inédits et des versions alternatives enregistrées entre 95 et 99. Album évidemment indispensable (notamment une reprise géniale d'Every Breath You Take, qui juste par une réorchestration très rock en devient flippante).
vendredi 3 juillet 2009
Some things are wrong.
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1 commentaire:
ah merde
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