* Et comme je m'en suis pas servi depuis que j'ai emménagé, je sais même pas depuis quand on me l'a chouré.
* Beaucoup d'Aphex Twin ces jours-ci.
* Toujours en mode séries US. Pas grand chose de tentant en salles, je regrette un peu d'avoir raté le Garrel et le Bonello. Ma critique de LVM est à chier, bâclée, pas eu le temps, peut-être que je devrais arrêter FDC.
* Bordel dans mon appart, bordel dans ma tête ces jours-ci. Need a break.
* Reprise de The Shield, saison 7. Je ne sais pas trop quoi en penser. La saison 6 s'achevait au plus haut, on avait presque un pied dans le mythe, en tout cas on était clairement dans la Tragédie, avec un grand T, qualité d'écriture absolument miraculeuse, incarnation parfaite, organique, fusionnelle, des acteurs dans leurs rôles, mise en scène éblouissante. La 7 n'arrive pas vraiment à rebondir, on est en pilotage automatique, on se répète. Ca reste clairement impressionnant et dévastateur, on y trouve ce que l'actioner américain ne fait presque plus (l'actioner US existe-t-il encore réellement?), mais la sauce prend mal, la mécanique narrative montre un peu trop ses coutures. Finalement le plus fort réside, dans ce début de saison, dans les previously on, toujours aussi brillamment montés, toujours aussi parfaitement intégrés dans les épisodes -- les couper, c'est amputer l'épisode de sa préface. Rappeler que ce sont les seuls flash-backs que la série s'autorise (motif pourtant courant dans les séries US actuelles), et qu'ils ont assez étrangement aussi valeur de flash-forwards, ou plus précisément d'annonces, de programme, de plan. Principe de répétition, bien sûr. Rien de tel pour raconter l'histoire d'un loup pris dans un piège, rongeant sa patte, et coinçant une patte valide dans un autre piège, sans jamais perdre l'énergie pour s'amputer à nouveau. Oui mais combien de pattes a Vic Mackey? 6 étaient déjà pas mal.
* Premier "débat après-séance" hier pour Passemerveille. Sauf que c'était un peu un piège : j'ignorais qu'on allait montrer mon film à ces étudiants, je n'étais pas venu pour ça au départ, c'était la surprise. Si je l'avais su, j'aurais ramené une copie étalonnée et mixée ; consternation de découvrir que leur était projetée une vieille version, dont j'ignore même de quelle manière elle a pu atterrir là (ce n'était pas mon écriture au feutre sur le DVD). Accueil très tiède. Ceci étant, agréable d'ensuite parler logistique et mise en scène, et que personne ne cherche à me faire faire le moindre exposé sur ma note d'intention. Je pense que si un jour je suis amené à faire des soirées-débats-coin-coin, si j'ai la chance de sortir un film en salles, je zapperai les questions des pages culture, et ne parlerai que cinéma. Comme d'habitude, le "Comment avez-vous eu Lonsdale?" est arrivé tôt dans la conversation mais on n'est pas restés sur ça longtemps.
* Ma question préférée restant : "Il y a des dézooms qui sont parfaitement chorégraphiés, c'était voulu?" Marrant comme le documentaire ne devrait dans l'inconscient collectif pas être découpé, pensé, cadré...
mercredi 29 octobre 2008
On m'a volé mon vélo dans ma cour intérieure.
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2 commentaires:
ah ah toi aussi tu as eu le droit à une projection ? Au moins moi on m'avait prévenu, donc je m'étais un peu préparé.
Pareil que pour toi, c'était un plaisir de pouvoir parler mise en scène et cinéma avec les nouveaux élèves. Même si, le film oblige, j'ai eu droit à un paquet de questions concernant ma famille, la vérité et l'art de l'interview.
J'ai fait hurler FS en disant qu'il ne falliat pas avoir peur de fictionnaliser le documentaire, et que tout ce qu'ils avaient vu était bien évidemment archi faux, que ça serait toujours archi faux.
A propos de ton vélo, c'est évident : ce sont les policiers de la dernière fois qui l'ont piquouzé. Ou bien ta voisine insupportable qui a voulu se venger de ta fumée de cigarette.
"des dézooms chorégraphiés" ? Curieuse expression... Ils s'imaginent que les lentilles dansent dans la caméra ? (chorégraphie... quel mot atroce, dans cette discussion-là)
(peut être qu'ils posaient cette question parce qu'ils avaient vu l'atroce utilisation que je fais des zooms dans "Un documentaire sur mon père")
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