* Le débat avec Gorin, au FID, dont je vous parlais récemment, est en écoute ci-après. Merci à la Griffe de me l'avoir signalé.
* Rien à voir du tout, sans hésitation aucune, bien que j'adore l'originale des Crystals (Phil Spector, quoi), je préfère la reprise de Dom A (la seconde, s'il y avait besoin de préciser), mais je vous laisse seuls juges :
* Deux autres reprises de la même, par les Flying Lizards puis par Asobi Seksu, je n'en aime aucune, elles sont toutes les deux moqueuses, second degré, c'est une chanson à pleurer, à vivre, et Dominique a raison de dire "she kissed me", de fait.
* Je ne dessine plus depuis plusieurs jours et ça c'est vraiment mauvais signe (je dessine depuis longtemps mais je m'étais discipliné à dessiner vraiment chaque soir depuis un gros mois, de la BD, un peu pour moi, un peu comme un carnet intime, sans montrer à personne, le carnet va pourrir). Ceci dit on a écrit une belle scène dialoguée avec Gwen, elle est beaucoup trop longue, qu'est-ce qui se passe quand il y a montage de dialogues en jump-cut? Est-ce qu'on peut encore croire à la règle de toute façon complètement arbitraire des une page/une minute? Est-ce que montrer que des personnages qu'on aime peuvent être odieux quand ils veulent peut vraiment les rendre attachants? C'est le pari. Moi je le trouve réussi, même si c'est casse-gueule.
* Vu F&T, couple heureux, attendent un bébé, tout a l'air simple, achètent un appart', ont l'air heureux, font un boulot intelligent, l'abattent avec intelligence, ont de l'humour, de l'auto-critique, savent où ils vont, ce qu'ils font, se comprennent et s'entendent, ça a l'air d'aller de soi, évidemment je me doute bien que ça a pu ne pas toujours l'être, en tout cas c'est beau leur entente et leur simplicité et leur tolérance. C'est enviable. C'est inenvisageable, de fait.
* Je repense à ce que disait Jenkoe, sur le célibat à notre âge, sur ce que ça pouvait signifier, qu'il y avait nécessairement un truc qui clochait, qu'aujourd'hui si tu regardes bien si t'es pas casé vers 25 ans, puisque c'est devenu une norme, c'est que ça merde quelque part, et donc quand il me disait : "Pour preuve, toi t'es pas un cadeau", c'était une blague mais il avait raison.
* Et je pense à cet autre type, que je connais mal, qui insulte sa meuf partout mais qui reste avec elle va savoir pourquoi, par convention, par peur d'être seul. Qui semble très triste.
* Je sais après quoi je cours, non plutôt ce pourquoi je cours aussi vite que possible, pour essayer de n'être pas rattrapé par des pensées de timing, je n'ai pas été assez vite ou assez lentement ou assez bien, enfin j'en sais rien, j'ai des problèmes de rythme, un peu comme les Dragons revus hier soir, film dont je suis fier, mais je ne veux pas que dans quelques mois je me dise comme pour Passemerveille, ce plan est trop court, ce noir est ridiculement court, ce plan-ci est trop long, ce point de montage est raté. Qui décide et comment décider? En tout cas le montage du film est rattrapable, ce sont des ajustements minimes. Mais si je remonte mentalement les séquences des disons deux dernières années, j'avoue que je donnerais cher pour un director's cut.
* J'ai découvert en retravaillant mon CV pour le rendez-vous Pôle Emploi de l'autre jour que je suis resté 5 ans et pas 4 avec S. J'ai fait pire que je croyais. Fallait couper plus tôt, tu t'es cru dans À l'ouest des rails ou quoi?
samedi 8 août 2009
Sweet honey sugar, où en est l'art Edgar?
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2 commentaires:
ah ah à l'Ouest des rails.
Absurde de se croire raté pour les raisons que tu dis. Débile, va.
ah je dis pas un raté, je dis : pas un cadeau.
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