* Merveilleux épisode final de la saison 2 de Dr House, auto-critique géniale des rouages narratifs de la série, notamment sublime contestation de l'ellipse-téletransportatrice dont j'avais parlé pour Gossip Girl à l'époque ce qui m'avait valu les moqueries répétées du Khan, "comment je me suis retrouvé dans l'escalier?", ben on n'en sait rien, on n'a pas l'habitude de se poser la question puisque c'est bien ainsi que ça marche d'ordinaire. Pas étonnant que Shore lui-même réalise cet épisode-clef. Étrangeté de tous les plans, mainstream surrealism comme je disais. Revoyez l'apparition de la femme du tueur, la première apparition, dans le reflet de la vitre, cet effet numérique volontairement foireux, bon ça y est je suis vraiment fan. Tous les plans devant le restaurant Mexican Food, comme tirés d'un Lynch. Grande série, en vérité.
* Que c'est dur d'écrire un synopsis de comédie! C'est beaucoup moins drôle à écrire que quand on se le raconte à l'oral...
* P(NC) a beaucoup de retours positifs dans sa forme V1, j'en suis ravi, je n'ai pas fait exprès, beaucoup de hasards bienvenus, de coïncidences bien tombées et c'est très bien comme ça, ça m'a paru tout simple, c'est pas l'accouchement long des Dragons. Pourtant, simple, si on y réfléchit, ça ne l'est pas : 4 ans de gestation, pire qu'un éléphant. Je n'y croyais même plus, à peine j'y pensais des fois (ceci dit j'en avais récemment rediscuté avec L., j'avais élaboré, improvisé à l'oral, un truc ampoulé, ça n'en finissait pas, je voulais retourner mille trucs, intégrer ça dans un projet plus ample, et puis j'avais fini en disant : non mais faut tout bazarder, il n'y a besoin de rien - et effectivement).
mardi 11 août 2009
Ton temps et Milou.
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