* La spectatrice consciencieuse à mes côtés lui criait à Paltrow : "Attention! Va-t-en! Il va te tuer!", alors que, comme le scénario nous l'avait péniblement pré-annoncé avec force phares rouges clignotants (vous allez voir, ça va mal finir, ahaha, vous vous demandez quand enfin ça va mal finir hein? qui des deux va merder? parce qu'évidemment ça va merder, bien sûr, sinon pourquoi poursuivrait-on l'histoire? depuis quand la joie se suffirait-elle à elle-même?), elle annonçait à Phoenix qu'elle ne le suivrait pas (et lui répondait par cette avalanche de tics, par ce surjeu insupportable qu'il avait déjà promené tout le film durant). Mais même pas, il ne la tue même pas, toujours rien n'arrive, rien n'ose arriver. Le film a passé son temps, dès les pénibles premières séquences, à gonfler les joues, à faire les gros yeux, à clamer qu'il ne s'abaissera pas, ça non, au niveau de la comédie romantique, que lui c'est le drame, regardez mes ralentis, mes contre-jours... Vous le sentez, non, que ça va mal tourner?
* Je repensais à cette phrase de Pablo sur Entre les murs, que le film "héroïsait un lâche". Eh bien, héroïser la lâcheté, c'est exactement le très laid point commun qu'il entretient avec Two Lovers.
dimanche 7 décembre 2008
Faire relâche.
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6 commentaires:
Va falloir qu'on ait une discussion tous les deux!
gros con
Kaherk est un gros con.
fasciste
je me disais mince gm n'aime pas two lovers je me disais zut il doit avoir de bonnes raisons je me disais flute va falloir trouver des contre-arguments.
Je me dis ouf, ça va c'est bon.
:)
sinon on peut lire ce qu'écrit multapaucis, il chausse de gros sabots mais globalement c'est ça.
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