mercredi 3 décembre 2008

C'est ça qu'est oui alors bon.

* J'éternue et je tousse et je suis crevé.

* C'est n'importe quoi.

* Je me remets heu difficilement de la nuit blanche de travail quasi-non-stop sur notre projet PdlBD à Jiko et à moi, déposé in extremis au CNC au fonds d'aide à l'innovation documentaire (écriture) qui nous vaudra sait-on jamais 7 000 € d'aides. Mais c'est pas gagné, car si l'on se réfère à la liste des projets aidés depuis 2000, pas une seule série n'a été primée, et 98% des projets sont des projets disons "sociaux/sociétaux". Ah c'est sûr qu'avec notre série documentaire sur la BD on ferait tache. Comme dirait le Noony, "c'est ça qu'est bon".

* Petit tournage d'un truc dimanche pour l'atelier 1FILMPARMOIS1FILMPARNOUS de Laurine. Je serai jamais prêt. Mais jamais, hein.

* Et pis la semaine prochaine, départ pour Givet. Trop de trucs à gérer d'ici là, administratifs (je sens l'embrouille assedicienne venir...) entre autres (ma sous-location d'appart'!).

* Je vais devenir fou.

* Pineapple Express est aussi drôle et beau que Step Brothers était hystéro et bête. C'est dire s'il est beau. Par contre la géniale chanson de M.I.A. de la b-a n'est ce me semble pas dans le film.

* Non sérieux trop de gens à voir et de trucs à régler d'ici au 11, c'est absolument n'importe quoi.

* Je repense beaucoup à la très stimulante et très secrète du coup conversation récente avec Jenkoe (ce type qui en très peu de temps a pris une importance majeure dans ma vie) (merci mec).

* Vu dans un état d'épuisement avancé le pilote d'It's always sunny in Philadelphia, j'ai trouvé ça extrêmement mauvais. Le Khan me dit qu'on n'a pas le droit de juger une série tant qu'on n'en a pas vu 3 épisodes. Alors je vais me plier à sa règle, elle me paraît juste.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est très bien Stepbrothers, qu'est-ce que tu racontes? T'es malade, ouais...

GM a dit…

bon, déjà, will ferrell et moi, hein...

c'est marrant parce que la trame est assez proche du Roxbury, et pourtant pour moi c'est le grand écart.
je n'aime pas du tout la manière dont le film regarde ses personnages de haut, se fout d'eux, appuie violemment là où ils sont des freaks, enquille les freakitudes jusqu'à plus soif, jusqu'à l'hystérie crispante...
dans une nuit au roxbury, c'était aussi deux frères trop vieux pour habiter encore chez leurs vieux, et puceaux et ringards, mais il n'y avait pourtant pas ce surplomb, on se contentait pas de lister leurs laideurs, ils étaient aussi beaux à leur manière, c'était un film pétri d'humanité.

là, on sent que le film traîne la patte dans son troisième acte pour raccrocher les wagons de la célèbre "tendresse pour les personnages" de la comédie américaine, et effectivement il en fait des caisses dans la guimauve, et qui plus est bien trop tard pour moi pour que j'aie pu m'attacher à qui que ce soit.

alors heureusement, il y a de belles idées qui surnagent dans l'hystérie collective, la séquence du chant, j'aime bcp le fait que la voix est conservée dans une sorte de banalité, le chant est juste mais c'est pas une voix incroyable, par contre elle a cet effet, j'aime bcp cette beauté-là, c'était la même chose dans roxbury, transformer les pires tubes de dance en sublimes hymnes fraternels, il y avait là un tour de force.


mais globalement quelque chose me gêne quand même... le rapport au sexe par exemple est triste et répugnant, sans joie,
le dépucelage se fait de la pire des manières qui soit, c'est juste glissant et quelques secondes après on éjacule après on va pisser, on sait même pas ce qui s'est passé, l'amour n'existe pas, et l'autre frère est quasi-complètement asexué (bon, y'a des magazines pornos, voilà)... alors que la séquence du double-dépucelage dans roxbury était bouleversante, il y avait cette joie pure, là c'est scabreux et sale et sans plaisir...

un truc sur le rapport aux corps, aux corps strictement, disons pour résumer que les couilles en plastique dans Step Brothers, c'est à mes yeux pas très différent d'un maquillage d'obèse chez Eddie Murphy... c'est ça globalement, le rapport aux corps, au sexe comme plaisir, comme joie pure, comme jouissance, et pas "oh ça glisse" et hop on jute et on ignore ce qui s'est passé. On se souvient que dans le Roxbury il fallait tout de suite en parler, que c'était extraordinaire (et pourtant il y avait quand même aussi une femme castratrice, ce n'est même pas ça le problème), alors que là c'est même évacué, on n'en dit rien, le sexe n'a qu'une fonction burlesque, de monstruosité...

tfaçons je crois que j'ai un problème, précisément, avec Adam McKay, j'avais ressenti cette même mise en spectacle moqueuse et méprisante devant ricky bobby, que je déteste cordialement, je n'ai pas vu anchorman mais bon, du coup c'est pas vraiment l'envie qui m'en prend...

quant à pineapple express, là aussi il y aurait des choses à dire sur les corps, sur le rapport aux corps, qui est assez surprenant, film tarantinien death proof forcément, corps embrassés (d'embrassades j'entends), cette toux constante, ce gore qui étonnamment assure une proximité physique, concrète, j'allais dire sensuelle, la scène de baston est un miracle de drôlerie et pourtant de violence, et quelque part c'est presque une scène de sexe, je sais pas trop comment dire ça, cf. le tueur qui met ses mains dans le maïs chaud

Anonyme a dit…

On est dans la parodie et dans la méchanceté, ça c'est sûr... Et puis Will Ferrell est un phobique.