* Journée pleine et forte auprès des Thomé-Génot à Nouzonville, on commence à être crevés du tournage, heureusement Monsieur Arnaud est enfin de retour, en renfort et en fanfare. Difficile de résumer en quelques phrases la journée (il faudra attendre que ça repose, qu'on ait dérushé, qu'on ait commencé à monter, ou tout simplement attendre de voir comment le film restituera cette journée), ou bien juste pour dire un grand, grand, grand merci à Charlie R.
* Le brouillard matinal s'est attardé jusqu'en début d'après-midi, on pourrait dérouler à l'envi toutes les métaphores empesées et cotonneuses sur l'imposante brume qui avançait son gros ventre sur la vallée de la Meuse. Je ne m'en lasse pas.
* Le film aura aussi le goût de son climat.
* Au retour, un peu au hasard, histoire de passer tout à fait à autre chose, on jette un œil aux dix premières minutes du documentaire American Teen, signalé récemment sur Kühe, on le lance sans subs, persuadés qu'ils n'existent pas encore. Je suis trop fatigué pour jurer de quoi que ce soit - je ne sais pas du tout ce qu'il y aura de toute façon à en dire au final. On pourrait sans doute déblatérer quant à la réelle dimension documentaire du film, tant tout semble sur rails, maquillé, préparé, etc., mais le jusqu'au-boutisme formel reste subjuguant, l'orientation fictionnelle de chaque plan, les passages animés juste pour le plaisir de pousser l'énergie esthétique des plans (le passage par chez Zelda, exemplairement...), etc, etc. La simple beauté plastique de la photo suffit à bluffer, à voir que les moyens y sont. Ne considérez rien que ça, un instant : la possibilité, aux États-Unis, de lever de tels moyens pour filmer la jeunesse (merde, on se croirait dans une MJC quand j'écris ça)... À voir certaines séquences je me demande encore combien de caméras sont réquisitionnées. Alors bien sûr en France Leccia peut faire Adolescences (qui n'est pas son meilleur film, quand même) pour une poignée d'euros et une mini-Dv, je sais bien que les moyens ne signifient rien isolément - mais quand même, c'est dire avec quel sérieux l'on peut prendre un projet de teen documentary aux États-Unis.
* Je ne prétends pas du tout que c'est un grand film, hein, que ce soit clair. Il faudrait d'abord que je le voie.
* Le montage, sinon, a l'air tantôt ultra-dynamique et clairement fictionnel, et tantôt très clip de promo, genre making-of de S Club Seven pour dire vite, donc très télé et, bon, dans ces cas-là pas folichon du tout.
* Bref on a découvert qu'il y a des subs français sur Frigorifix, on le regardera donc vraiment prochainement, ce soir peut-être.
dimanche 25 janvier 2009
À T-G.
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1 commentaire:
Attendez moi pour mater des bons trucs!
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