* Apparemment Letourneur a plus d'amateurs que je ne l'imaginais, et c'est tant mieux. Je signale donc avant mon départ de demain matin 6h20 (damned que c'est tôt) que Roc & Canyon est aussi visible en VOD, ceci pour compenser la distribution salles carrément désastreuse.
* Faudra que j'essaie de retranscrire tout ce que m'a confié hier nuit un Arnaud un peu éméché, de son goût pour les trajets en métro sans ticket. Affaire de tunes, bien sûr, au prix où sont les combinaisons stratosphériques, mais aussi affaire de fiction : il ne prend plus le métro normalement depuis plus d'un an, chaque fois c'est une petite aventure, ça a modifié jusqu'à sa manière d'aborder l'espace, de prendre ses virages dans les couloirs, il a développé des tas de stratégies extrêmement rodées pour éviter les prunes, qui vont de la dextérité à faire un demi-tour franc sans avoir l'air louche, jusqu'au petit numéro d'acteur, simulant un coup de fil inopiné. Très fort (le mec s'est fait 14 mois sans prune n'empêche).
* Le plus beau passage, c'est quand il m'a expliqué qu'à force, il reconnaissait les autres "passagers gratos", et qu'il se développait entre eux une espèce de solidarité éphémère, des petits gestes du menton pour indiquer que la voie est libre, etc. Ou encore quand il m'a expliqué que s'il repère des contrôleurs dans une rame avant même d'y grimper, au lieu de la laisser passer et de grimper dans la suivante, il préfère l'adrénaline du jeu du chat et de la souris, en changeant prudemment de rame à chaque arrêt, avec comme climax spatial de croiser les contrôleurs quand ils passent dans la rame suivante, et de grimper dans celle qu'ils viennent de quitter.
* Alors que moi je m'emmerde dans le métro quand j'ai rien à bouquiner.
dimanche 29 juin 2008
Sioux.
samedi 28 juin 2008
Bonus track.
* Ahaha, Julien Cuvillier m'a encore promis les Huyghe.
* Roc & Canyon, très très belle surprise, la séquence de spéléo, tombée du ciel. Le film m'a en partie réconcilié avec le gros plan, m'a rappelé qu'il y a des gros plans très réussis. Et son court La tête dans le vide, en première partie, est bon aussi, très drôle. Quelqu'un avait vu Manue Bolonaise?
* Bon, allez, chut, vacances on a dit.
vendredi 27 juin 2008
Days off #?
* Comme je vais disparaître dans le Sud-Est pour une durée incertaine (15 ou 20 jours), possiblement isolée du web, à compter de lundi, je ne trouverai pas le temps de vous dire tout le mal que je pense :
- de l'hyper-gavant Speed Racer (non, une vingtaine de gimmicks rigolos sur blue screen, en boucle, ne font pas une mise en scène) ;
- du complaisant Eldorado ;
- de la presse invraisemblable que l'un et l'autre ont récoltée ;
- de la bande-annonce de Made in Italy, au sujet de laquelle je fomentais secrètement un texte diatribique pourrave auquel vous avez, fort heureusement pour vous, réchappé.
- du montage de Kaïrat (merci CdZ) ;
- de la bande-annonce des Sept jours de Ronit Elkabetz, qui semble promettre une confirmation, après Prendre femme, d'au moins un talent de cadre (j'espère que le reste suivra aussi bien qu'il y a trois ans) ;
- de certains trucs de Bons baisers de Bruges (le plan sur la campagne depuis le train arrêté, magnifique... ça lave de la Belgique western-pouët de Lanners) ;
- du reflet de l'enseigne du Crabe dans la vitre d'un bus, dans Go Go Tales.
* Je vais essayer de prévoir quelques posts automatiques durant mon absence, pensez à arroser mes plantes.
jeudi 26 juin 2008
Retour de spam (com', tu es belle).
Cher Guillaume,Je réagis au contenu du mail que vous avez reçu hier concernant le film CHERRY BLOSSOMS et que vous avez repris sur votre blog http://mouches-d-eau.blogspot.com.Il est vrai que je vous envoie régulièrement, en même temps qu'aux exploitants, des informations sur nos sorties. Ce dernier mail n'était "ni desespéré, ni du graissage de patte" : nous tentons, sur chacune de nos sorties, et avec nos moyens de ditributeur indépendant, de faire en sorte que les films que nous aimons soient exposés dans les meileures conditions possibles. CHERRY BLOSSOMS, que nous avions découvert à Berlin, est notre coup de coeur cette année. A l'occasion de la sortie, nous allons faire gagner au public un Voyage au Japon : il nous est apparu sympathique, que pour une fois, les salles qui défendront le film, et avec lesquelles nous avons l'habitude de travailler puissent également participer à un petit concours. That's all falk.N'hésitez pas à nous joindre si vous souhaitez en discuter de vive voix.Cordialement,Etienne Ollagnier
mercredi 25 juin 2008
Re-spam.
* Reçu ce machin hier. Ça s'appelle quoi, acte désespéré ou graissage de patte?
mardi 24 juin 2008
Ch'ti spam.
Bonjour,
Si tu te sens un peu complexe par la taille de ton "engin", sache qu'il existe des solutions.
Quand j'avais 22 ans, quand on deconnait avec mes potes, j'etais toujours mal a l'aise des qu'on parlait de notre "biloute". Eux etaient dans la norme.
Pas moi .. un peu juste.
Mais c'est fini ca. J'ai pris ma revanche il y a 2 mois en utilisant un procede tout nouveau (sans risque). En 1 mois deja, j'ai vu de vrais resultats.
http://setlowmeds.com/
Bonne Journee
Gerard
lundi 23 juin 2008
Des orties m'ont piqué au pied droit hier.
* J'avais qu'à pas porter des sandales à la campagne.
* Ahaha, CdZ en grande forme : "La seule arabe qui porte des trucs qu'elle a pas payés sur elle dans le quartier c'est la ministre de la justice qui emprunte ses robes avenue Montaigne" !
* CS et D.A.-R. l'invincible débutent le tournage de Place des Antilles cette semaine. CS m'envoie un mail parce qu'elle a besoin d'un peu de pub. Comme je trouve leur projet très beau et très prometteur au moins sur le papier, je relaie avec plaisir :
"Le tournage en extérieur aura lieu le vendredi 27 et le samedi 28 juin, au pied d'une des grandes colonnes de la Place de la Nation (celle de droite si vous venez du métro Nation, celle de gauche si vous venez du Cours de Vincennes).* OK tout le monde?
Pendant ces deux journées de tournage, nous organisons une projection d'images d'archives du quartier (films, photos, gravures) sur un grand écran installé sur la colonne. Nous invitons les habitants du quartier à venir assister à cette projection, mais nous vous invitons aussi à y venir, afin de profiter de cette expérience mais aussi de nous assurer un certain nombre de spectateurs à l'image!
Nous vous attendons donc le vendredi ou le samedi, ou les deux, autour de 22h (il nous faut attendre que la nuit tombe pour commencer la projection)."
* D'en avoir reparlé avec Julien, après n'avoir aimé qu'à-demi ses sexy Lost Girls, je suis en train de relire Top Ten d'Alan Moore. Bouquins immenses. Je pense vraiment, comme Julien, que c'est finalement quand il se détend un peu que Moore atteint le summum de ce qu'il peut faire (comme sur Swamp Thing, par exemple).
dimanche 22 juin 2008
Pavlov.
* Ce que provoque Forgetting Sarah Marshall, avant tout, c'est l'envie de voir la mer, de marcher pieds nus au bord de la mer.
* Et un peu l'envie de baiser, aussi.
* Donnez-moi des vacances.
* (Je viens de capter que Mila Kunis, c'est Jackie de That 70's show!) (Mila Kunis dont le mini-short dans ce film donne à croire que Dieu existerait bel et bien, finalement)
samedi 21 juin 2008
3PM, P2P, CQFD.
* Je néglige peut-être quelque chose, en regrettant la propension aux plans-visages chez Forestier, c'est qu'il faut préciser que ce n'est pas du plan-visage de télévision, je veux dire par là qu'on n'est pas dans ce cinéma français qui ne songe qu'à son pré-achat et décide en conséquence que ses acteurs n'ont pas de corps, n'ont pas de jambes. Le poids des corps, au contraire, est constant dans la Troisième partie du monde, même quand il est absent du cadre ; il y a, c'est remarquable, cet érotisme du visage reflétant le corps, du visage féminin surtout. Forestier filme des visages parce qu'il sait le faire, comment le faire, comment les éclairer, pour dire quelque chose en plus par leur seule appréhension.
* Ainsi cette lutte sourde qui oppose Emma et Chiara, et qui ne s'oralise quasiment pas, vous avez remarqué comme Poésy est soudainement moins belle lorsque sa rivale est là? Vous avez remarqué comme l'angle sous lequel Forestier filme son visage varie légèrement alors? Vous avez remarqué que l'érotisme est omniprésent, alors même qu'on ne voit pas l'ombre d'un téton ou d'un sexe ? (voilà aussi qui change du tout-venant hexagonal) Il me semble que Poésy est de trois quarts ou de profil quand elle doit plaire, quand elle doit séduire, quand elle doit mutiner et frayer un chemin à son regard coquet entre les mèches gamines qui lui glissent sur les joues. Mais lorsque l'œil noir de Maya Sansa la scrute, les beaux accidents du visage de Poésy deviennent autant de défauts, filmés de face sous un éclairage terne. Cette façon qu'a Forestier de, dans un sens, faire sentir les seins lourds de Sansa, sa stature mûre et fière, versus celle de Poésy, dans son seul visage, dans le seul trait mince et froncé de son sourcil, c'est aussi ça, cette subtilité physique, parfois chichiteuse bien sûr, je l'ai dit hier, mais souvent élégante, qui l'emporte, dans 3PM (contre la forêt des nullités nationales).
* Parce que ce n'est pas sur La Personne aux deux personnes qu'il faut compter, rayon subtilité. J'aimais pourtant bien Nicolas & Bruno au temps du Message à caractère informatif, mais P2P, c'est interdit. La bande-annonce avait ceci de bon qu'elle était fiable : on est vraiment au ras des pâquerettes. Jeu abominable, dialogues surécrits et nuls, fausse bonne idée de pitch, humour sinistre, et surtout mépris pour tous les personnages, détestés et moqués de bout en bout (comédie française, donc...). Vrai film de droite, songeais-je plus tard.
* Je ne sais plus qui de ma proche blogosphère (IU je crois?) inspectant avec circonspection la filmographie de Daniel Auteuil, se demandait comment, avec une telle collection de navetons, l'acteur pouvait être à ce point populaire. La question reste ouverte.
vendredi 20 juin 2008
2 ou 3 choses que je sais de PM.
* J'étais parti pour Forgetting Sarah Marshall mais j'irai avec Kaherk. Et comme l'intense campagne de pub d'IU pour la Troisième partie du monde m'a rendu pavlovien, j'y suis donc allé voir.
* Et là puisque je suis fainéant, je vais un peu m'auto-copier-coller du forum de FDC, parce que merde c'est encore mon blog, hein, j'y fais ce que je veux. J'y disais donc que le bon point, c'est que c'est pas du fantastique pas assumé à la Qui a tué Bambi, ni du cheapos niais à la L'Eclaireur. Non, rien à voir du tout, et c'est bien ce qui fait plaisir, je trouve, on n'a pas d'interprétation à la con, on n'a pas le pétard mouillé qu'assume rien à la Lemming, et toutes ces sortes de conneries. La presse (qui ment, comme on dit chez Fontenelle) est étonnamment dure avec le film, qui est certes un peu chichiteux parfois, mais qui est globalement beau et doux et chaud (si, si), qui ose, qui se casse certes un peu la gueule des fois, mais qui se rattrape toujours assez élégamment.
* On sent (là-dessus Garson n'a pas tort) que Forestier a maté du Kurosawa, l'influence est bel et bien là, ce fantastique quotidien mais pleinement assumé, cette imagerie très classe bien qu'à peu de frais, il y a sans doute le plus beau plan français de l'année, le plus bouleversant (celui de la femme recroquevillée dans le corps translucide de son amant) je l'aurais d'ailleurs bien vu finir ici, moi, ce film, je pense que ce qui vient après est superflu, et sans doute frustrant, car comme ça continue, on a comme la promesse qu'une révélation nous attend, alors que ça reste vachement (attention jeu de mots) nébuleux quand même...
* N'empêche, je suis plutôt charmé, j'ai d'ailleurs fait un truc que j'avais jamais fait, à savoir repasser ma carte UGC illimitée en sortant, histoire de lui filer une place en plus, à Forestier, même si c'est un peu neuneu de ma part, j'avais envie de le faire...
* Je suis certes pas non plus ébloui, mais c'est très réjouissant, je trouve, un premier film aussi audacieux, aussi doux, aussi soigné qui plus est. Bon, je suis pas fan-fan du goût de Forestier pour les acteurs-visages et pour le cadre légèrement agité, et il y a en permanence le risque que la photo et l'imagerie flirtent avec l'imagerie des pubs pour parfum, mais bizarrement je trouve que c'est certes sur le fil, mais que ça arrive toujours à échapper au ridicule. Hormis une séquence de new wave, qui m'a honteusement fait penser à ça :
* Sinon, outre le mixage feutré (trop?) et le beau montage (qui joue même de temps en temps sur la persistance rétinienne d'une image très blanche à laquelle se juxtapose brutalement une image très sombre), Poésy (et sa craquante coquetterie dans l'œil) est l'autre belle trouvaille du film.
jeudi 19 juin 2008
Les gens adorent ça...
* ...dixit B hier, qui m'a bien involontairement fait rire.
* Ceci étant, la projo-test, petit show d'ego, s'est assez bien déroulée (malgré notre retard d'un quart d'heure dû à une gravure DVD qui prenait son temps) (tout ça pour découvrir qu'une piste son avait sauté lors de l'export, heureusement une piste secondaire, faite essentiellement de nappes sonores). On a donc droit à quinze jours de rab, toujours ça de pris.
* ML au téléphone hier soir semblait assez bien prendre le report de l'enregistrement, du coup il faut l'envisager pour le 24, ou quelque chose comme ça.
* Bref, re-du pain sur la planche, pour pas être payé une miette, ouais. Mais on le savait, on sait pourquoi on fait le film, pour qu'il existe, soit diffusé, et qu'on arrête de nous dire qu'on n'a fait que des films amateurs ou des films d'école (écrivant ceci, je me dis toutefois : Passemerveille est en quelque sorte aussi un film d'école, sauf que l'école ne maîtrise pas grand chose).
* La fort laide affiche de Sans Sarah rien ne va a coupé l'envie à S de m'y accompagner.
mercredi 18 juin 2008
Des libérations?
* Voix off réécrite. Montage revu et corrigé (encore des petits machins de rythme à changer tout à l'heure, juste avant l'enregistrement de la voix témoin). Heureux d'avoir pris la décision de supprimer un plan stead merdique (un de plus) de MG qu'on avait dû découper en quatre et joindre par fondus moches tellement c'était chaotique d'un seul souffle. J'étais persuadé que ce plan était indispensable, depuis le début du montage. Puis en revoyant la bande après réécriture, je me suis aperçu qu'il était soudain superflu. Quel bonheur ça va être de dire demain à Kaherk de le couper... (j'espère qu'on atteint toujours 26 minutes, mais je suis confiant)
* Il est minuit trente, dormir.
* A 9h, tout à l'heure donc, enregistrement de la nouvelle voix témoin. Peut-être un peu de débats sur mes derniers choix nocturnes avec Kaherk et T, avant cela. Mais globalement, je ne vois pas bien ce qu'on pourrait bouleverser en une matinée, d'ici la projo-test de ce soir. L'important est de montrer que ça marche, malgré toutes les embûches sur le chemin du film, malgré tous les délais trop courts, qui nécessairement s'en ressentent (délais d'écriture et de montage, essentiellement... pour le tournage, je pense sincèrement qu'on n'a pas à se plaindre, cinq jours étaient un assez bon timing) (surtout quand on dirige une équipe pas payée) (et que soi-même on ne l'est pas davantage, je précise) (malgré les promesses originelles). Je suppose que le film sera très "mineur", sans doute pas désagréable, mais assez loin du cinéma que j'aimerais réellement faire.
* P me demandait lequel de mes films j'aimais le plus, lequel je considérais le plus proche de mes intentions de départ et de mes goûts actuels. Comme si j'avais une filmographie interminable... Enfin bref, comme il fallait répondre, j'ai dit Xénocristal. Personne n'a jamais réagi sur ce film, d'ailleurs, me disais-je l'autre jour, dans les commenaires de L'Essaim. Il vous a tous fait chier?
* La bonne nouvelle, c'est qu'une fois le montage de Passemerveille achevé, j'arrêterai de vous bassiner avec mes navets (enfin disons que j'en parlerai moins).
* Je pourrai sans doute vous parler de Phénomènes, formidable (ce découpage, damned...) film catastrophe calme, étrange et sublimement naïf, pourtant signé de la main du réalisateur de l'affreux Village.
* Ou d'Arrested Development (3 épisodes d'affilée avec P avant la réécriture, j'en avais besoin, éclats de rire infinis, comment cette série si génialement écrite et mise en scène et interprêtée a-t-elle pu tant peiner à exister, comment a-t-elle bien pu s'arrêter? si les trois saisons sont aussi barrées que ces trois premiers épisodes, ça relève de la performance zygomatique anabolisée...).
* Mais pas de Dexter, dont le pilote mou, surtéléphoné, bouffé par l'enflure de son scénario, m'a endormi comme pas permis.
mardi 17 juin 2008
Moucherons.
* Merde alors, pour Burdeau, qui prend un avion low cost pour aller voir en excluexcluexlusiviiiité!!! un film à message écolo (et s'en vante!), c'est bien mon gars, le réchauffement planétaire aussi, c'est la faute au terrorisme.
* Montré hier à Kaherk l'ours des Dragons n'existent pas, dans mes cartons depuis un bail, que je n'arrive pas à finir. Remarques très précises, très pertinentes, a disséqué le truc en live, papier à la main. Merci. Il m'encourage à finir, je sais que CdZ (qui n'hésite pas à me dire les choses... il hait notamment, bien cordialement, Il regarde passer les bateaux et on lui donne des bateaux, que je ne montrerai plus, je crois) trouvait des choses bonnes dans cet ours approximatif, N aussi à l'époque, elle insistait pour que je le finisse, voulait même l'aider à exister... Guigui aussi trouvait le projet intriguant, alors même que c'est pas sa came du tout. Peut-être après Passemerveille, après des vacances. Voir si l'idée d'y coupler Pompéi (nouvelle collection) est la bonne. Mais A ne sera plus là.
* Ceci dit, parlant de A, qui vient d'acheter aux puces une vraie de vrai combinaison stratosphérique d'une armée de l'Est (je ne sais plus laquelle) pour la modique somme, qu'il n'a pas, de 380 euros (hier soir : "Ah merde! Merde!" - "Qu'est-ce qu'il y a A ?" - "Ben en fait j'ai plus rien à manger... et j'ai plus d'argent") (son argument que les meubles ne servent à rien, qu'il vaut toujours mieux acheter une combinaison stratosphérique que des meubles, moi je suis d'accord, mais la bouffe alors?), eh bien avec cette combinaison, qui sait, c'est p-ê le moment de le filmer, justement...
* Kaherk aimerait que je mette sur Vimeo et que je montre ici Le Ciel est plein d'yeux sanglants. Moi j'hésite, je ne sais plus quoi en penser, de ce film. C'est ma première fiction, bon ça c'est une chose. C'est une commande, pas un rond pour la mener à bien, un timing plus que serré, je veux bien qu'avoir atteint 18 minutes de métrage dans ces conditions soit en soi un petit "exploit", au même titre qu'un exploit sportif si vous voulez, mais est-ce que ça vaut le coup de montrer le film, qui du coup a pas mal de défauts? Certains, sur le forum de FDC, l'ont vu. Mais il n'existe pas en streaming, je ne le fais plus circuler, je ne le montre plus, souvent on insiste autour de moi pour que je l'envoie à des festivals, mais je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée. En plus je n'ai pas les droits des musiques.
* Patate de forain!
* Aujourd'hui : réécriture, remontage. Demain, réenregistrement de la "fausse" voix-off témoin, avant première projection-test officielle, à 18h. Sacrifiez un poulet pour nous.
dimanche 15 juin 2008
JULIEN CUVILLIER!
* Nous sommes dimanche 15 et Julien Cuvillier ne m'a toujours pas filé les Huyghe. Qu'on se le dise.
samedi 14 juin 2008
Jours avec et sans et plus ou moins rien.
* Ah tiens la Cinémathèque, qui n'a honte de rien, ose programmer le même jour un Henri-François Imbert et un Gianikian, oui, c'est bien un gros doigt au 2ème.
* Je me tais un peu parce qu'on bosse beaucoup, sur le montage. Il vaut éviter à Passemerveille de virer à l'anecdotique, ce qui le menace, notamment dans sa seconde moitié. J'ai toujours peur du résultat final.
* Le film de F s'est fait laminer.
jeudi 12 juin 2008
mercredi 11 juin 2008
Choses faites, entendues, à faire, etc.
* Montrer un premier montage le 18 à 18h à la production.
* Montrer en loucedé un avant-premier montage samedi ou dimanche à B.
* Se faire rembourser un dépassement de forfait invraisemblable, dû au tournage.
* Trouver quelqu'un pour m'enregistrer Yves de Zabat qui passe pour la dernière fois cette nuit sur Arte.
* Mot de LD après vision de Xénocristal : "Vous êtes un auteur de science-fiction". Ah? Bon.
* Répondre en détail aux mails de CdZ sur Final Cut Pro.
* Envoyer à T le dossier de production et le fichier .doc de La Cour ; lui renvoyer aussi le découpage de Passemerveille, pour réécriture de la voix off.
* Réparer le portable récalcitrant de S.
* Récupérer auprès de M ma copie des Hommes (qui sort aujourd'hui!), pour en faire profiter non les fainéants, mais ceux qui géographiquement ne peuvent le voir.
* Trouver le moyen de télécharger le Genou d'Artémique sur Kühe avant que le lien meure (depuis que j'ai déménagé mon mac pour le montage, j'arrive pas à télécharger sur dl.free.fr...).
* Rappeler Kaherk pour le montage de demain.
* J'ai enfin soutenu mon mémoire, j'en ai enfin fini avec cette fac... Soulagement intense.
* Faire un peu d'étalonnage quand même d'ici au 18, même si on n'est pas censé faire ça, j'ai l'impression que ça passera mieux, au moins sur certaines coupes.
* Le 1FILMPARNOUS1FILMPARMOIS de L? Oui, peut-être, je ne sais pas.
* Un certain P, rencontré chez L justement à cette occasion, me dit qu'il faudrait être stupide, que ce serait suicidaire techniquement, de réaliser un documentaire en HD avec un kit mini-35. J'ai forcément immédiatement eu l'envie d'être très stupide. C'est plus fort que moi...
* Intéressant moment d'incertitude hier au montage, sur une coupe pourtant simple qui ne se décidait vraiment pas à fonctionner. Après tâtonnements et tentatives de fondus bidons faute de mieux, on s'est fort heureusement aperçus qu'il suffisait d'inverser le champ contre-champ qui devait s'ensuivre. En inversant l'ordre des plans, la coupe était parfaite, lisible. Tandis qu'à l'endroit, c'était impossible.
* Ai découvert (comme d'autres le fil à couper le beurre) qu'on peut simuler l'orage dans un paysage un peu sombre, par un simple et bref fondu par ajout du même plan. Le résultat est bluffant, vue la simplicité de la manoeuvre.
* Kaherk est un excellent garde-fou, au montage. Sans lui, je fais des conneries. Oui mais voilà, il faut malgré tout que je bosse sans lui par tranches, pour avancer certes en me plantant, mais avancer quand même. Il a une patience folle pour réparer mes bourdes. On fonctionne assez vite et assez bien, je trouve.
* Déjà qu'elle a été la seule à être chiante sur le tournage, MG a complètement torché son boulot de steadicameuse. Si les plans n'étaient pas à ce point importants dans le scénario, je les mettrais sans ciller à la poubelle (à part peut-être 5 à 10%, mais rien de faramineux, hormis un très bel accident de lumière en sous-bois, que j'espère bien pouvoir insérer au montage, bien qu'il n'est absolument pas prévu à l'origine). La plupart du temps, c'est tellement brinquebalant qu'on jurerait soit qu'elle est bourrée, soit qu'on est à l'épaule. En tout cas, aucune envie de jamais rebosser avec elle.
* Les CA de JM... C'est un machin secret-défense, qui m'intrigue et m'inquiète à la fois. Le plus embêtant, c'est surtout que ça n'a pas l'air de prendre... Wait&see...
mardi 10 juin 2008
Show time.
* Dans le ciné-club de JCVD, on identifie les PLV et affiches des Deux Mondes, d'Un Crime et de La Grande Séduction. Témoignage soit d'une cinéphilie navrante, soit d'un mépris de classe énorme envers le spectateur, soit plus simplement des deux. En tout cas tout le film pourrait s'y trouver résumé : acteur vedette belge en perdition, tentative appuyée et, de ce que j'en sais, consternante de faire du genre à la française (vous saviez que le prochain film de Manuel Pradal s'appelle La Blonde aux seins nus?... zermi...), et comédie régionale sinistre dousque le peuple rahlala, qu'il est teubé et moutonnier quand même, et pis il a de ces accents, ouarf, de ces expressions, ouarf ouarf, de ces trognes, ouarf ouarf ouarf, qu'il en est franchement ridicule et viens donc rire tendre de lui avec nous, parce qu'on vaut nous quand même foutrement mieux!
* Je vais pas me mettre à donner dans le détail, de ce genre de coup médiatique, d'idée de court métrage-promo étirée péniblement en long, bien pratique pour remplir du feuillet journalistique quand l'actualité cinéma est à la traîne, on se cogne quand même pas mal. Seulement deux choses :
- Quelle idée bizarre, quand même, que cette photo tellement retraitée en post-production, désaturée, floue, baveuse, lumière cache-misère bien évidemment, qu'elle en devient illisible au moindre mouvement de caméra, scintillant à l'excès. Dès le nul plan-séquence d'ouverture, dont la destination scénaristique est immédiatement éventée (ça vaudra pour tout le film, tout est narrativement balisé, prévisible, rien ne surprend jamais, tout semble issu d'un premier jet, en fait, toutes les solutions scénaristiques sont les solutions les plus évidentes, les plus banales), on sent qu'on va n'y voir goutte, que le découpage sera nul, étouffé par un cadre évidemment trop serré, que la spatialisation sera rendue impossible par tous ces mauvais traitements de l'image, qu'à chaque action on sera perdu, on ne comprendra rien, mais que le son sursaturé, insupportable, tentera de faire béquille à l'illisibilité générale. J'écrivais "contre-performances techniques" lors de la sortie de Virgil, le premier long de Mabrouk El Mechri. Ca n'a pas changé.
- Quelle idée bizarre que de réhabiliter Van Damme, rappeler que pour ce qui est de jouer la comédie, Jean-Claude n'est pas manchot, pour finalement le repièger, le renchaîner à son image médiatique. Il paraît que beaucoup louent le monologue central, moi je le trouve sinistre, aberrant. Van Damme jusqu'alors sortait seul gagnant du film, seul à jouer correctement, à n'être pas grotesque, de toute la distribution, elle complètement aux fraises, roue libre, mal dirigée. Le film disait alors : voyez, Van Damme, même mal dirigé, s'il a un texte, s'il a de quoi faire, il sait le faire, et mille fois mieux que le tout-venant. Quel intérêt, dès lors, à cet aparté, sinon celui de faire causer le journaleux, ravi de pouvoir peopoliser son papier "Culture"? Soudain, JCVD n'a plus de texte, il improvise, il redevient le rigolo des plateaux TV, celui dont on se moque. Vous me direz mais non, il est sincère, il pleure, etc. Moi je crois qu'il pleure non de honte, mais qu'il pleure parce qu'il s'aperçoit que son impro est foireuse, qu'elle ne raconte rien, qu'il s'y enferre, qu'elle l'envoie par le fond, alors il pleure pour y donner du corps, c'est un réflexe d' "acting" en quelque sorte. L'avoir conservé au montage, n'avoir pas réécrit, est la preuve que MEM n'en a finalement pas grand chose à foutre, vas-y Jean-Claude, fais-nous ton show...
lundi 9 juin 2008
To/\oT.
* C'est sans doute parce que j'ai travaillé avec un miroir sur Passemerveille que ça m'a à ce point sauté aux yeux : dans Sparrow, j'ai été surpris par la quantité impressionnante des plans pris dans des miroirs ; est-ce que c'est une nouveauté chez To, je n'en sais rien, je n'y prêtais peut-être pas attention jusqu'à présent. Ce sont les nombreux flous de diffraction qui m'ont mis la puce à l'oreille, j'ai même d'abord cru que c'était un problème technique, un problème de projection, et puis à y mieux regarder, j'ai compris que ce n'était pas le cas (ou au moins pas toujours, me reste un doute sur le point, les sous-titres me semblaient légèrement flous, incertitude donc). Et ce sont les perspectives tordues de certains contrechamps étranges qui me l'ont confirmées. J'avoue n'avoir pas toujours compris pourquoi To en passe par là, mais c'est régulièrement épatant, bien que tout à fait, si j'ose dire, invisible (enfin, transparent) (hum) (vous voyez ce que je veux dire?).
* Je m'explique, un exemple : lors de la confrontation entre le boss, Chun Lei et Kei, dans le bureau du boss, on a, si je ne m'abuse, lorsqu'on se trouve au coeur de la conversation boss-Kei, un découpage assez classique de champ-contrechamp entre les deux interlocuteurs. Les valeurs d'échelle, je crois, diffèrent, mais chacun, ce me semble, a son plan. Avec cette nuance que dans le plan de Kei, il y a cette petite lampe au corps de verre, dans lequel Chun Lei, de façon délicieusement improbable, se reflète (RR-like, once more). L'essentiel de la conversation a lieu entre Kei et le boss, Chun Lei n'est invitée à parler qu'à la fin, par Kei. Je serais alors prêt à parier que lors du plan sur Chun Lei, il n'y a pas le moindre mouvement d'appareil, je pense vraiment que c'est en vérité un reflet filmé sur un miroir mobile, que l'on incline latéralement pour les besoins du plan. L'effet n'est pas souligné, peut passer inaperçu, je ne crois pas qu'on y songe réellement devant le film, et pourtant il enrichit directement l'échange entre les trois parties.
* Tout ceci, peu clair et ici mal théorisé, mal expliqué (régulièrement - le film laisse le temps de penser, un peu trop dans un sens - je me redemandais pourquoi, hors l'effet plastique qui en soi n'est pas rien, To en passait par cette logistique), pour dire que Sparrow est un régal esthétique, pas franchement passionnant du point de vue de l'écriture scénarisitique, mais assez bluffant du point de vue de l'écriture chorégraphique. Vous avez vu la lumière sur les parapluies, lors des duels Leoniens? La lumière de ce film en général, de toute façon. Ce qui frappe, d'ailleurs, c'est qu'on est sans cesse à la lisière de l'imagerie publicitaire, dans cette légèreté des reflets et des flous soyeux, caméra en douce glissade permanente ; de fait c'est aussi un peu (trop) une démonstration de force visuelle, on peut s'y ennuyer, parfois, le temps de la mise en place... A l'évidence To sacrifie, sans embarras aucun, le rythme à l'effet et à la profusion.
* Même joie pure de filmer, même potentiel de feu que Kiyoshi Kurosawa, me disais-je plus tard, et pourtant démarches cinématographiques clairement opposées ; selon les jours je préfère quand même le sérieux et la rigueur du deuxième (vous vous souvenez du plan-séquence incroyable, dans le commissariat de Rétribution? ces trois panos=trois plans d'une précision maniaque?).
vendredi 6 juin 2008
100.
* Hey, on a réussi à brancher le Net, finalement.
* Kaherk bosse dur, c'est bien, il dérushe, il classe, il trie, tout ça en supportant la zizique d'A. et le moustique dans la brioche.
* Botox?
* J. m'a promis des inédits de Huyghe pour la semaine prochaine. Je l'écris ici non comme un pense-bête, mais comme une preuve (car il me l'avait déjà promis).
* Impression différente devant les rushes, que lorsque je les avais matés au milieu du tournage. Il m'apparaissent moins affreux, moins morts, moins plombés, je les dompte, je les adopte, j'envisage leur imbrication. On va y arriver. Je ne sais pas à quoi ça va finir par ressembler (guettez les jours prochains, je pense mettre quelques captures d'écrans), mais on va bien finir par arriver à quelque chose!
* ML confirme pour la voix off. Ouf. Je n'avais pas de nouvelles, mais il est enfin rentré de son tournage à l'étranger, qui s'est prolongé plus loin que prévu. Ce soir, il devrait me donner la date d'enregistrement qui lui convient. Et donc, du même coup, fixer sans y penser la date de fin du premier montage. On voulait enregistrer le 18, mais il ne peut pas, il propose le 14. Si c'est le 14, ça veut dire qu'il faut un premier montage pour le 13. Ca veut dire qu'on a une semaine. Ca veut dire que c'est de la folie... Les studios d'enregistrements sont-ils ouvert le samedi? Bon, j'espère qu'on va pouvoir repousser genre jusqu'au 20, ça me paraîtrait plus sage. Bref, réponse tout à l'heure.
* Collagène?
jeudi 5 juin 2008
Cheerleaders Wild Weekend.
* Pour le montage, je déménage mon mac chez P&A, qui ont, de leur côté, commencé à déménager leurs meubles, en vue de rendre leurs clefs fin juin. J'ignore si j'aurai accès à Internet (message écrit mercredi, juste avant de charger l'ordinateur dans le taxi), aussi j'ignore quand l'Essaim sera réalimenté.
* Jad Fair, Kramer et même Daniel Johnston. Un des albums les plus étranges au monde, un des plus beaux également. Régulièrement, j'oublie que je l'ai, et régulièrement il fait son retour et se remet à tourner et tourner et tourner en boucle, en boucle, en boucle... Au grand dam de mon entourage.
mercredi 4 juin 2008
Impatience et bravoure forcée.
* N'ayant, avec T., pas eu la patience de rester, tant c'était consternant, je me permets de supposer que Multa Paucis (qui tant que j'y pense parlait récemment d'or au sujet de The Mist), du peu que j'en ai vu, a raison sur toute la ligne au sujet de Indy 4.
* Bon Greg, tu m'excuseras, mais je pense que je vais en rester là de The Wire. Ce n'est pas que ce soit fondamentalement mauvais, c'est simplement que je m'ennuie devant, tout simplement, je n'arrive pas bien à comprendre ce qui est censé tant passionner dans cette série. Disons que je comprends qu'elle puisse faire son petit effet, mais je ne peux pas m'empêcher de sentir le petit malin tapi au coin des scénarii, de sentir la jubilation d'ado enfin adulte à avoir l'audaaaace de balancer du "fuck" régulièrement sans avoir à biper, de montrer des nichons sans avoir à planquer les tétons, d'oser des gangsters gays, des fliquettes lesbiennes, d'oser une séquence gratuite desdites lesbiennes se caressant les seins (well, d'abord on devine les tétons pointus sous le t-shirt, comme pour nous dire aussi bien "vous aimeriez qu'elle l'enlève, hein, vieux cochons?" que "patientez, ça va bien finir par arriver") pour conclure un épisode, et cette manière de soigner des dialogues "morceaux de bravoure" s'espérant tarantiniens, etc, etc.
* Je ne dis pas que la mise en scène n'est pas propre, chiadée (disons que la grammaire est là, mais très scolaire justement), que les acteurs sonnent faux (ils en font beaucoup, mais ça passe), ou quoi que ce soit de réellement infamant, non je dis que la manière dont la série bombe le torse prétentieusement, fait sa fière d'avoir osé ci ou ça, m'exaspère un peu. Je ne sais pas si tu te souviens par exemple, dans un des premiers épisodes de la saison 1, toute cette tirade sur le jeu d'échecs...
...c'est du scénario, seulement du scénario, rien que du scénario, on varie les échelles de plan pour reposer l'œil, on enrobe de travellings circulaires pour dynamiser un peu, résultat on est comme au salon de l'auto, avec la scène tournante ; et tout ce qui compte donc c'est ce dialogue surécrit, ce dialogue stabyloté tant et si bien d'ailleurs qu'on en vient à se demander comment le fou a pu être oublié dans la tirade, il n'y avait pas de métaphore disponible?
* Ou encore la "scène tout en fuck" comme on dit sur Youtube (je n'ai pas eu besoin d'extraire l'une ou l'autre de leurs épisodes, j'étais certain de les trouver déjà isolée en streaming, j'étais certain qu'elles étaient "cultes", le scénariste aussi en était certain à l'écriture, je pourrais le parier), je sens la jubilation du scénariste, mais la mienne est totalement absente, j'assiste au tour de force, bien, à la démonstration, bien, on attend de moi, spectateur, que je sois comme le vieux logeur, curieux sourire en coin, mais je m'en fous, ça devait être marrant sur le papier mais je m'en contrefous...
* Ouarf, Burdeau, dans son illisible journal de Cannes, écrivait d'ailleurs ceci : "Repasser par l’hôtel, souffler un peu, allumé la télé qu’à Paris on n’a pas - The Wire, c’est en DVD qu’on le regarde, comme tant d’autres grandes choses que Cannes ne montre pas, pas encore - le festival qui programmera le chef d’œuvre de David Simon aura la palme, soyez en sûrs." Z'étaient arrosées, les fêtes, sur la Croisette, hein?
mardi 3 juin 2008
She comes inside.
(* Private joke)
* Tiens, Nurit(h) (avec ou sans h? Allociné hésite et du coup ne signale même pas Misafa dans sa filmo...) Aviv sort un nouveau film, après le beau (dans mon souvenir, qui je le rappelle n'est pas fiable vis-à-vis de l'évolution de mes goûts personnels, si on remonte à disons un peu plus d'un an, un an et demi) (c'est fou comme j'ai changé depuis) donc après le dans mon souvenir beau documentaire Misafa Lesafa, Aviv revient avec Langue sacrée, langue parlée, sur le même sujet que le précédent, qui avait dû être vu par quelque chose comme vingt personnes. L'occasion de doubler la mise Nurith! (anecdote pas amusante pour un sou : j'ai failli bosser cette année avec son précédent producteur, Frédéric Luzy... mais il est mort brutalement, à 37 ans si je ne m'abuse... ça use, ce métier... c'est d'ailleurs le seul film qu'il ait produit que j'aie jamais vu...)
* Ah ben du coup, je découvre que Le Jeu de Paume lui prépare une espèce de rétro. L'occasion de voir ce que ça vaut exactement? (pas très motivé par le programme, ceci dit) (enfin si, peut-être pour revoir Misafa...) (à l'occasion)
* J'avais oublié comme la traduction de l'édition intégrale française des Watchmen est honteuse, lourdingue, pleine de fautes de grammaire et d'orthographe... Le livre en lui-même reste heureusement ce monument d'extrême importance pour l'histoire de la bande dessinée moderne.
lundi 2 juin 2008
dimanche 1 juin 2008
Ah ouais, quand même.
* Rai Tre, ce soir: de 1h55 à 6h00
Le Genou d'Artemide (c'est peut-être la version théâtrale) de Danièle Huillet et Jean-Marie Straub (48') vi
Trop tôt trop tard de Danièle Huillet et Jean Marie Straub Allemagne/France/Egypte 1980/1981 (100') v?
* Je vais donc enfin, si mon mac ne buggue pas, récupérer une version propre de TTTT, qui remplacera avntageusement cette version VHS cracra généreusement rippée par NB.
* Vous pensez qu'il faudra attendre combien de temps pour voir Artémide et Bricard sur Arte? Ouais, au moins ça, ouais.