* On a essayé de colmater avec de la pâte de fer, vernie de blanc. C'est pire, on a tout viré fissa. Quelqu'un sait quoi faire d'autre de transparent, ou bien on l'a dans l'os?
* Je me disais, le problème de Seuls Two, ou sa qualité comme on veut, est un peu le/la même que pour l'Hulk de Leterrier, violences sociales de l'inadaptation, violence des exigences bling bling cinématographiques, lutte impossible entre lesdites exigences et l'envie d'être là, beautés des corps versus laideurs motorisées, grutières et héliportées, malaise. Il n'est pas drôle, Seuls Two, ou plutôt il est peu drôle, il est sinistre et déprimant, quand il culmine il l'est même puissamment.
* Nan mais, Chris Carter, c'est quoi ce générique de fin kitschissime? Ton film est souvent beau, pourtant, pourquoi tu le gâches régulièrement de bidules de ce style? Parce que t'es trop généreux? C'est ça, t'es trop généreux, mec. Remarque, autant tous les bisous-bisous de M&S, comme des figures imposées (la manière dont tu évoques l'enfant mort, c'est presque de l'humour, tellement c'est à la fois cliché et inutile, nan?) me saoulaient gentiment, autant cette extrême fin d'une naïveté pas possible m'a fait exploser de rire. Enfin affréter un hélico pour ça, franchement...
* Oui sinon je suis un vendu aux X-Files, on n'y peut rien, c'est comme ça. Ceci dit ce qui est bien avec cet épisode ultime, c'est que c'est pas du tout un cadeau pour les fan-boys ultimes qui comme moi se sont tapés la série jusqu'au bout, quand elle était devenue à peine l'ombre d'elle-même (vous vous souvenez sa conclusion? les E-T existent parce que Dieu existe? que c'était con, c'est toujours aussi cureton, d'ailleurs, dans le film, mais cureton d'une étrange manière) (cureton anticlérical), plus de complot, sœur morte, pas d'extra-terrestres, pas de substance noire, non, à la place un grand écart mutant entre un sérieux de thriller 90's un peu has-been et à son meilleur du grand-guignol jusqu'au-boutiste et donc, disais-je, largement généreux (où d'autre que dans X-Files voit-on encore, au premier degré, je précise bien, des savants fous opérant des monstres de Frankenstein dans des bases crades, éclairées aux néons verdâtres, reculées et enneigées? où d'autre que dans X-Files une tête survit sans corps, premier degré, sans le moindre humour déplacé?).
* Contre-exemple le gag musical sur Bush, hum...
* J'aime bien ce qu'essaient régulièrement les montages alternés du film même si ça marche pas toujours (ça colmate pas toujours les raccourcis du scénario).
jeudi 31 juillet 2008
Des trous dans le carrelage!
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2 commentaires:
qu'as-tu contre le gag sur bush ?
hum, disons qu'il marche mais qu'il est fraaaanchement dispensable.
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