* Il paraît que je suis linké chez Neil Gaiman pour The Craft. D'où sans doute les 1896 visiteurs uniques du 29 juillet. N'importe quoi!
* Bon j'aurais bien des choses à vous dire, mais j'avoue qu'entre ma rupture de bail et ma recherche de nouvel appart, les finalisations de Passemerveille, les récents rattrapages au cinéma (Seuls Two, Soit je meurs, soit je vais mieux, Une Histoire d'amour suédoise...), j'ai peu de temps (mais des choses à dire au moins sur les films, et pas mal sur des lectures, encore des lectures de bandes dessinées, je suis vraiment un inculte du roman, ceci dit j'ai commencé un Paul Auster) (j'ai commencé un Paul Auster car j'ai lu récemment une adaptation en BD de sa Cité de verre, préfacée par Art Spiegelman les grosses chevilles qui ne veut surtout pas qu'on croie qu'il fait des comix, ah ça non, faut inventer un autre nom pour lui, je vaux mieux que ça dis donc, belle adaptation donc, Oubapienne un peu) (et donc j'ai eu envie d'en lire plus, surtout que Pablo adore Auster) (enfin je crois qu'il m'avait dit ça une fois, dans une voiture) (il me blâmait de peu lire) (de peu lire de livres : je lis beaucoup de journaux, de revues, de BD) (Pablo lit beaucoup) (c'est marrant, on dit "Machin lit beaucoup", on sait qu'on parle de livres, de romans sûrement, c'est noble déjà, pas besoin de préciser) (tu peux dire "je lis peu" alors que tu lis tout le temps, on sait que ça veut dire "je lis peu de livres")...
* Tiens je parle de Pablo et j'ai reçu un mail magnifique de Pablo à propos de Passemerveille, et tant pis pour vous si vous connaissez pas Pablo, c'est vous qui y perdez, en plus si vous connaissez pas Pablo c'est que vous connaissez pas Arnaud, c'est que vous connaissez pas Simon, c'est que vous connaissez pas Marlène, alors c'est que j'ai un sacré avantage sur vous tous, extrait :
" (...) J'avais oublié que Lonsdale ressemblait à un conquistador échoué. (Sa) voix (...) vient de partout à la fois et chuinte et en général se débrouille pour évoquer une proportion étonnante de grenouilles et autres créatures des vieux âges dans un étang la nuit, ce qui a un effet magistral. Il a l'air de se branler de certains mots ou de les lire pour la première fois, et de beaucoup en apprécier d'autres. On n'a pas l'impression d'être tout seul à découvrir des choses sur son écran. (...) "* Quand je dis "cireux magnifique" pour Mods, oui, je parle bien des teints, des peaux humaines, mais il ne faut pas le prendre comme une boutade, je suis sérieux, c'est que le film a ce charme souffreteux si singulier de certaines personnes malades, cireuses, peut-être plus les malades du foie, ou bien les dépressifs, en fait le malade de l'histoire n'est que peu présent à l'image, mais sa maladie pèse dès le teint de chacun, ce teint cireux, la photo contient déjà le drame en creux, contient même je dirais plus que le drame, qui en somme n'est que micro-, la photo fait dans la contamination, le rend macro-.
* Il paraît que cette photo m'est en quelque sorte dédiée (bigre) (ça m'impressionne et m'inquiète en même temps) (merci) :
* Kaherk, toujours sur Freaks & Geeks :
"Putain Bill Haverchuck est tellement un héros dans les épisodes 13 (quand il a de l'asthme) et 14 (avec le gym teacher). Je veux dire, un vrai héros, au sens plein du terme."
3 commentaires:
Je m'étais dit qu'en écrivant peu tu publierais pas, eh bien si.
Bon ben tant pis.
Guillaume je suis sous le choc de Le Mirage de la Vie, de Sirk, depuis bientôt une semaine. je ne m'en relève pas, je ne m'en relèverai jamais. J'ai failli repleurer en voyant les extraits dans les bonus. Guillaume il faut que tu le voies et que tu ne l'aimes pas, ça me ferait du bien.
Il faut dire quand même que "le mirage de la vie" c'est un peu nul comme titre. A l'époque de sa sortie en salle ça s'appelait "écrit sur du vent", ce qui était à peine mieux.
Pour bien parler de ce film sublimissime il faut l'appeler par son vrai nom : "imitation of life".
Et là c'est bien.
Meumeu, Imitation of Life n'a rien à voir avec Written on the Wind. Cela dit Le Secret magnifique ou Tout ce que le ciel permet ne sont pas des titres moins idiots, pour de si beaux films. Et alors que dire de A Time to Love and a Time to Die...
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